Alors que la société Grayscale touche son ETF Bitcoin du doigt, un élément pourrait tout remettre en question.
Après l’ouverture de l’ETF, encore la galère pour Grayscale ?
Le marché crypto est encore à la baisse et, malgré la récente 🏅 victoire de Grayscale sur la SEC, l’entreprise n’est pas encore au bout de ses peines. Si celle-ci semble en bonne voie pour faire partie des premiers ETF Bitcoin à ouvrir, le succès serait finalement loin d’être garanti.
En effet, si l’on en croit un récent rapport publié par Bloomberg, le produit financier proposé par Grayscale serait loin d’être le plus avantageux. Celui-ci ferait payer des frais d’environ 2 % à ses clients alors que la concurrence, à savoir des ETF plus classiques, se contenteraient de 0,54%.
Par comparaison, les autres produits crypto négociés en bourse proposeraient des frais avoisinant les 1,5 %. Cela veut dire que les utilisateurs intéressés pourraient rapidement se tourner vers des alternatives moins coûteuses, d’autant plus que la bourse serait actuellement en pleine guerre des frais !
Ainsi, l’ETF Bitcoin de Grayscale pourrait bénéficier d’un certain succès s’il était le premier à ouvrir. Or, la société a récemment 🤔 demandé à la SEC d’approuver tous les dossiers en même temps et pourrait donc se faire rapidement dépasser par une concurrence proposant le même produit à un moindre coût.
Pour mieux comprendre cet article et ses enjeux : qu’est-ce qu’un ETF Crypto ?
Le phénomène pourrait venir accentuer l’hésitation actuelle de la direction de Grayscale, qui n’est soudainement plus certaine d’obtenir gain de cause.
Néanmoins, il n’est pas trop tard pour s’améliorer
Nous vous en parlions hier : la SEC a à nouveau 😬 retardé l’approbation des demandes d’ETF Bitcoin. Par conséquent, le cours du BTC a drastiquement baissé et les perspectives d’ouverture cette année se sont essoufflés malgré une 🤑 probabilité de 75 %.
Ainsi, il semblerait que nous devions effectivement attendre 2024 pour voir les premiers produits de ce type faire leur entrée sur le marché boursier. Cela laisse le temps à Grayscale de revoir son taux de frais pour pouvoir tenir tête à la concurrence.
Cependant, cela nécessitera de nouvelles démarches administratives qui pourraient à nouveau retarder son approbation.
La morale de l’histoire : Grayscale qui crie victoire trop vite trébuche sur le podium.
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