Après le temps de la terreur vient le temps du repentir ! Les entreprises crypto embêtées par la SEC multiplient les contre-attaques.
La situation de la SEC est aggravée par l’affaire Ripple
Décidément, ce n’est pas aujourd’hui que la SEC va pouvoir crier victoire. Alors que l’enthousiasme concernant l’issue du procès qui l’oppose à Ripple 😖 s’amenuise, la direction de l’entreprise crypto n’a toujours pas dit son dernier mot.
Si le régulateur a fait appel, force est de constater que son influence n’est plus vraiment ce qu’elle était. C’est, du moins, le constat que fait le co-fondateur de Ripple, Chris Larsen. Au cours d’une interview accordée à Bloomberg, celui-ci a affirmé que la SEC n’avait plus aucune chance de gagner le procès.
La raison d’une telle certitude ? La justice commence à s’intéresser à la politique de Gary Gensler et entrevoit effectivement des conflits d’intérêt plutôt qu’une véritable volonté de protéger les investisseurs.
De même, le 🤑 récent verdict concernant l’ETF de Grayscale vient également jouer dans le phénomène puisque la justice a publiquement laissé entendre que le régulateur américain bloquait le secteur crypto par caprice.
Un vieux procès vient en remettre une couche
Tous les membres de la crypto sphère se souviennent du procès LBRY. Celui-ci était le premier de grande ampleur à opposer une entreprise de l’industrie à la SEC. Alors que cette dernière l’avait accusée de ne pas s’être enregistrée auprès d’elle et de proposer la vente de sécurités, la justice 🥴 lui avait donné raison.
Le verdict avait provoqué un tollé, laissant craindre que le phénomène se répande à toutes les autres sociétés convoquées au tribunal par le régulateur américain.
Néanmoins, forte des récents déboires de la SEC, la direction de LBRY a décidé de se retourner contre elle. Près d’un an après sa défaite, elle vient d’annoncer faire appel et reprendre sa bataille judiciaire. Cette fois-ci, au vu de l’amenuisement de la puissance de l’organisation, une victoire semble tout à fait possible.
Une autre affaire se conclut “sans violence”
Si Ripple et LBRY décident de régler leurs différends au tribunal, d’autres acteurs ont décidé de se débarrasser de leur charge grâce au point faible de la SEC : l’argent.
Pour rappel, de nombreuses entreprises crypto, notamment la plateforme Kraken, ont empêché un procès en payant une amende au régulateur américain… avant de reprendre leurs activités. Linus Financial, une société d’investissement, a néanmoins préféré agir autrement.
Elle aussi accusée de ne pas s’être enregistrée auprès des autorités compétentes, elle a décidé de fermer tous les services qui pourraient lui attirer les foudres de la SEC. Désormais sans arguments, cette dernière a annoncé la résolution de l’affaire et l’abandon d’un éventuel procès.
Par la même occasion, elle affirme que toutes les entreprises qui coopéreront avec elle seront encouragées. Une véritable évolution à l’heure où de nombreuses sociétés qui ont voulu se tourner vers elle se sont tout de même retrouvées devant la justice. Ce revirement de situation cache-t-il quelque chose ? Le mystère reste entier…
La fuite des acteurs laisse présager de nombreux problèmes
Malgré la perte de pouvoir de la SEC et les nombreuses 😱 demandes concernant la démission de son directeur Gary Gensler, force est de constater que le phénomène s’accompagne d’une perte d’influence pour les États-Unis.
Pire encore, les entreprises seraient nombreuses à lorgner sur l’Europe ! Ainsi, Coinbase laisse entendre que l’avenir de la crypto semble partout sauf dans le pays de l’Oncle Sam.
La fuite des acteurs vers de nouvelles terres et le retard que prendront les États-Unis sur la blockchain laissent-ils présager de nombreuses polémiques et sanctions envers la SEC actuelle ? Seul le temps nous le dira.
La morale de l’histoire : Le trône de la SEC n’est qu’un bloc où d’autres peuvent s’asseoir.
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