Le gouvernement de la ville de Shanghai souhaite étudier de nouvelles technologies pour faire passer l’infrastructure de la ville à la blockchain. Les initiatives des recherches porteront sur la communication multichaîne, la sécurité à l’épreuve des quanta et les processus de surveillance et de censure des contenus illégaux on-chain.
Pour réaliser ses ambitions en matière de blockchain, la ville développera d’abord du matériel de base, notamment des processeurs informatiques et de l’électronique sans fil à large bande passante. Ensuite, elle développera une technologie de conteneur pour mettre en mode “bac à sable” différentes applications sur plusieurs chaînes, sécurisées par un nouveau cryptage et des preuves à connaissance nulle.
Pour en savoir plus : la blockchain pourrait changer nos vies, voilà ce qu’il faut savoir à ce sujet.
La blockchain de Shanghai contrôlera les informations visibles
En ce qui concerne la gouvernance, Shanghai utilisera des sanctions économiques pour décourager les mauvais comportements détectés par l’analyse comportementale. Le système utilisera le filtrage des mots-clés et des images on-chain pour contrôler le contenu et comprendre à quelle fréquence les utilisateurs y accèdent.
Avant de déployer les nouveaux systèmes, le gouvernement testera la technologie dans différents scénarios, notamment les affaires gouvernementales, le commerce transfrontalier et les chaînes d’approvisionnement. Shanghai explorera également le potentiel de la blockchain dans le métavers.
La ville alpha a signalé pour la première fois son intention d’explorer la technologie blockchain en juin. Les conglomérats chinois Alibaba et Tencent, le fabricant de WeChat, ont déjà développé des réseaux privés, tandis que les provinces de Shandong et de Sichuan ont fait part de leur propre intention de développer une infrastructure de blockchain à l’échelle de la ville.
Les efforts de Shanghai pourraient accélérer le développement de la tokenisation
Le déménagement du centre économique chinois signifie que les États-Unis pourraient prendre du retard dans la course à l’innovation en matière de tokenisation. Bien que plusieurs banques dont Citi, JPMorgan et DBS, aient testé des transferts d’argent tokenisé, le potentiel de la technologie reste largement inexploité.
Pour en savoir plus : la tokenisation, qu’est-ce que c’est ?
Lors d’un récent entretien avec BeInCrypto, le cofondateur de Tether, William Quigley, un investisseur de la première heure dans la technologie blockchain, a déclaré s’attendre à ce que les entreprises de tokenisation prennent de l’ampleur en 2024 et 2025. La tokenisation, qui est essentiellement un moyen d’attribuer de manière immuable la propriété d’un actif numérique ou physique sur la blockchain, n’a pas normalisé de méthode pour transférer rapidement des objets physiques au propriétaire du token après que le transfert du token a été réglé sur la blockchain.
D’autres technologies, comme la possibilité d’interagir avec des jumeaux numériques d’objets physiques dans le métavers, sont encore techniquement éloignées, a ajouté M. Quigley. Meta, l’entreprise anciennement connue sous le nom de Facebook, a pour sa part abandonné ses projets de métavers commerciaux pour se tourner vers l’intelligence artificielle.
Morale de l’histoire : Si la crypto fait controverse, la blockchain fait l’unanimité.
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