Les entreprises IA sont constamment attaquées en justice par les artistes et les auteurs. Jaron Lanier a trouvé une solution.
Pour lutter contre le plagiat et la violation des droits d’auteur, l’ingénieur informatique Jaron Lanier conseille aux entreprises IA de quantifier la contribution des individus à l’apprentissage de leurs modèles et de les rémunérer de manière équitable.
Rémunération : une solution inévitable pour les entreprises IA
Pour générer des réponses semblables à celles des humains par le biais de texte, d’image, de son ou de vidéo, les modèles IA ont besoin d’une formation. Seulement voilà, cette formation nécessite d’énormes quantités de données. Par exemple, les données de BeInCrypto ont été incluses dans l’ensemble de données utilisé pour la formation de l’outil d’instruction C4 (Colossal Clean Crawled Corpus).
Les entreprises IA utilisent ensuite ces outils d’instruction pour rechercher du contenu sur Internet et l’inclure dans leurs modèles.
Jaran Lanier pense que les entreprises d’intelligence artificielle doivent trouver un moyen de rémunérer les propriétaires de ces données. Dans une interview avec Bloomberg, le célèbre informaticien a déclaré :
“Pour ce faire, nous devons quantifier et présenter la provenance des sources humaines qui ont le plus contribué aux résultats générés par l’IA. Nous ne le faisons pas actuellement. Nous pouvons le faire de manière efficace et efficiente, mais nous ne le faisons pas. Il faut que la société prenne la décision de s’engager dans cette voie”.
Les déboires judiciaires s’accumulent
Depuis le début de l’année, plusieurs artistes et auteurs ont poursuivi des entreprises IA en justice pour plagiat. En septembre, plusieurs écrivains de renom, notamment John Grisham, George R.R. Martin, David Baldacci et Sylvia Day, ont intenté une action en justice contre OpenAI pour violation des droits d’auteur.
Par ailleurs, le géant de la musique Universal Music Group a poursuivi des entreprises IA pour les mêmes motifs. En octobre, il a intenté une action en justice contre la société Anthropic AI pour avoir “distribué des paroles de chansons protégées par des droits d’auteur”.
Il est donc évident qu’une rémunération équitable des artistes pourrait contribuer à limiter les batailles juridiques et à résoudre le problème du plagiat.
Morale de l’histoire : Pour éviter les problèmes, les entreprises IA doivent faire des sacrifices.
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