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Ce protocole crypto cumule 600 millions de dollars en 1 semaine, mais s’agit-il d’un projet fiable ?

3 mins
Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • Blast Network, une nouvelle plateforme de staking sur Ethereum, a enregistré 600 millions de dollars de TVL une seule semaine après son lancement.
  • Ces fonds de TVL correspondent principalement à des dépôts de staking.
  • Cependant, le protocole accuse déjà des critiques concernant sa centralisation.
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La semaine dernière, le monde de la finance décentralisée (ou DeFi) a accueilli le réseau Blast. Ce protocole a rapidement franchi le cap des 400 millions de dollars de valeur totale verrouillée (TVL), puis des 600 millions de dollars en sept jours.

Depuis, la valeur totale verrouillée de Blast et sa crypto a atteint 722 millions de dollars. Un exploit assez surprenant, compte tenu des critiques formulées à l’encontre de la centralisation de ce projet.

Blast atteint 600 millions de dollars en TVL

La réussite de Blast se lit dans ses chiffres. En effet, le protocole a accumulé une TVL de 400 millions de dollars en quatre jours, puis de 600 millions de dollars en sept jours, devenant rapidement une force notable dans le secteur des jeux de hasard. La TVL, ou valeur totale bloquée, mesure la valeur des actifs bloqués, principalement par le biais du staking, au sein d’un protocole DeFi.

Total Value Locked on Blast Network
Valeur totale bloquée sur le réseau Blast | Source : DefiLlama

Le réseau Blast offre des rendements sur Ethereum ainsi que les stablecoins. Son succès s’explique en partie par les rendements élevés qu’il offre à ceux qui bloquent leurs actifs pendant une période prolongée. Un TVL élevé suggère également que les utilisateurs font confiance à la sécurité et à la robustesse d’un réseau.

A lire aussi : Où trouver les meilleurs rendement en staking de stablecoins ?

Un projet fortement centralisé

Le lancement impressionnant du réseau Blast n’a pas empêché les critiques de le qualifier de trop centralisé. Jarrod Watts, développeur chez Polygon Labs, a notamment tweeté à ce sujet au début du mois.

M. Watts pense en effet que sa possibilité de mettre à jour les contrats intelligents (des fragments de code qui remplissent des fonctions essentielles dans la finance décentralisée) à l’aide d’un portefeuille crypto présente un risque pour la sécurité. Des clés privées volées pourraient notamment permettre à des pirates d’accéder à plus de 400 millions de dollars d’actifs sur le réseau.

Selon M. Watts, Blast n’est pas une véritable solution de couche 2 (un réseau qui ajoute la vitesse de transaction et le débit à une autre blockchain). Il s’agirait plutôt d’une simple plateforme qui accepte les jetons pour le staking.

Blast, de son côté, a répliqué en affirmant que le protocole visait la décentralisation. Sur son site Web, ses créateurs le vantent comme “la seule layer-2 d’Ethereum avec des taux de rendement équitables pour ETH et les stablecoins.”

Pour aller plus loin : Layer 1 et Layer 2, quelle différence ?

Les utilisateurs de Blast peuvent réinvestir automatiquement leurs crypto. Les dépôts en stablecoins sont convertis en USDB, un stablecoin automatiquement réinvesti dans le protocole MakerDAO, une organisation autonome décentralisée (DAO). MakerDAO a pour sa part déclaré en septembre qu’elle adosserait son stablecoin DAI à des obligations d’État américaines.

Morale de l’histoire : Avant de foncer tête baissée vers un protocole crypto, vérifiez les faits.

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David Thomas
David Thomas est diplômé de l'université de Kwa-Zulu Natal à Durban, en Afrique du Sud, avec un diplôme d'ingénieur en électronique. Il a travaillé comme ingénieur pendant huit ans, développant des logiciels pour les processus industriels chez le spécialiste sud-africain de l'automatisation Autotronix (Pty) Ltd, des systèmes de contrôle minier pour AngloGold Ashanti, et des produits de consommation chez Inhep Digital Security, une société de sécurité nationale détenue à 100 % par le...
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