Après toutes ces années d’existence de la crypto, où en sommes-nous sur l’égalité hommes-femmes ? Là aussi, le bear market a fait des ravages !
La crypto, une affaire d’hommes ?
En tant qu’industrie du futur, la crypto est appelée à garantir l’égalité des hommes et des femmes. Si celle-ci leur a déjà permis une meilleure émancipation, il semblerait que la parité ne soit pas encore d’actualité.
En 2022, aux Etats-Unis, les projets crypto fondés par des femmes sont valorisés à 59 milliards de dollars. C’est 144 % de plus que l’année d’avant… mais pas encore assez !
C’est, du moins, ce que révèle la dernière étude de Bitget à ce sujet. La plateforme crypto a étudié une série de données à ce sujet tout au long des années 2022 et 2023 avant de dresser un constat inquiétant : les start-ups dirigées par des femmes ne représenteraient que 6 % des 27,85 milliards de dollars de financements obtenus par l’industrie lors de cette période.
Pire encore : seules 9 % des entreprises du secteur seraient dirigées par ces dames tandis que le taux de financement de celles-ci a atteint 8,9 % au dernier trimestre 2023, soit 2,5 fois moins que dans d’autres secteurs.
D’un point de vue global, le manque de financement est avant tout lié au bear market. Avec l’affaire Terra puis la chute de FTX qui ont eu un retentissement international, la crypto a été désertée par les investisseurs. Un phénomène qui a entraîné la fermeture de plusieurs sociétés et qui a fait baisser le nombre d’entreprises dirigées par des femmes de 45 %.
Pour en savoir plus : Affaire FTX : plongée au coeur du pire scandale crypto de 2022
Du côté des investisseurs particuliers, ce n’est pas la même chose
Si les grandes figures de l’industrie sont des hommes, les femmes sont beaucoup mieux représentées du côté des investisseurs. En novembre 2022, elles représentaient 37 % de ces derniers contre seulement 21 % l’année d’avant. Ce en dépit du bull market et des événements qui s’en sont suivis.
Mieux encore : en France, la gente féminine représentait 45 % des investisseurs français en 2022. Mais leur nombre n’est pas le seul élément notable puisqu’il a été prouvé que celles-ci gagnaient plus que leur homologues masculins. Une étude d’Independent Reserve avait même montré que leurs performances en trading étaient meilleures que celles des hommes.
Comment, alors, expliquer que les femmes soient moins nombreuses à se pousser aux portes de la crypto ? C’est ce qu’à voulu comprendre l’Université d’Agder (UiA) en étudiant un échantillon de citoyens norvégiens. Selon les chercheurs, la réponse se trouverait du côté de la psychologie !
Les femmes seraient en fait bien moins impressionnées par les possibilités offertes par la crypto et plus difficiles à convaincre. En cause : un foyer à tenir, des enfants à garder et donc la nécessité de ne pas perdre son argent. Les interrogées ont prouvé avoir de bonnes connaissances dans la finance mais seraient plus consciencieuses dans leurs investissements que les hommes. Leur absence serait donc due à un biais de genre ou à une pression sociale ?
2024, l’année de tous les possibles pour les femmes ?
Le phénomène pourrait toutefois changer en 2024. Avec le retour du bull market, les investissements dans les start-ups dirigées par les femmes pourraient à nouveau rebondir. C’est d’ailleurs déjà le cas alors que les financements d’entreprises dirigées par des hommes stagnent inexorablement.
De même, l’amélioration du marché grâce au halving Bitcoin pourrait donner envie à bien d’autres d’entrer dans la crypto.
La plateforme crypto Bitget fait de cette hypothèse un pari car elle vient d’annoncer son investissement dans le projet Blockchain4Her, un incubateur destiné à permettre à ces dames de se lancer dans le web3. Le temps saura nous dire si celles-ci auront su saisir l’occasion dans un monde en crise et enfin devenir légion au sein de l’industrie.
La morale de l’histoire : mesdames, les portes de la crypto vous sont grand ouvertes !
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