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Les banques ne peuvent plus se permettre d’ignorer les cryptomonnaies

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Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • De plus en plus de clients des banques et d'investisseurs institutionnels expriment un intérêt pour l'usage des paiements en crypto.
  • Si les banques ne s'y mettent pas rapidement, elles seront distancées et dépassées par les firmes existantes de la FinTech.
  • Grâce à l'aide de la DeFi, le système financier peut passer à la vitesse supérieure.
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Alors que la crypto continue son ascension avec des portails en ligne qui s’ouvrent de partout dans le monde, les banques centrales sont à la recherche d’alternatives.

De plus en plus de clients de banques de particuliers et d’investisseurs institutionnels expriment de l’intérêt dans l’usage de paiements en cryptomonnaies. Cela est du au fait que ces derniers sont plus démocratiques et accessibles que les paiements des banques traditionnelles, alourdis de prérequis.

La technologie à la base des cryptomonnaies, la blockchain, apparait de plus en plus engageante puisqu’elle est transparente par nature et n’a besoin d’aucune permission.

Petit à petit, de plus en plus de personnes seront en mesure d’avoir accès à l’écosystème de la DeFi, (finance décentralisée) sans autorisation gouvernementale.

Cela est très important pour les pays émergeants. En effet, ces derniers sont enclins à faire passer leur population à la prochaine étape en matière financière, grâce à la popularité grandissante des paiements sur Internet et appareils mobiles.

Par conséquent, banques et gouvernements auront besoin de rattraper leur retard car ils ne peuvent plus se permettre d’ignorer ce qui se déroule devant eux.

Afin que ce soit un succès, ceci dit, il faudra un effort au niveau de la blockchain et une impulsion en faveur de l’accès aux infrastructures numériques par tous.

Internet est en train de changer la banque

Les technologies émergeantes autour de la finance, telles que l’intelligence artificielle (AI), la blockchain, l’IoT (Internet of Things), et les ordinateurs quantiques sont essentiels pour s’assurer d’une adoption sure et équitable des actifs numériques.

En allant plus loin avec le concept de la blockchain, les premiers développeurs et utilisateurs ont eu le temps d’apprendre à jauger ses risques et son potentiel.

La technologie a déjà transformé de nombreuses industries: le e-commerce, l’immobilier, le jeu vidéo, l’art, la mode et le sport pour n’en nommer que quelques-uns. Maintenant, c’est au tour des des banques et des institutions financières de l’accepter ou d’être remplacés par les populations digitalisées.

De manière similaire à la manière dont Internet fait évoluer les processus bancaires traditionnels, la technologie blockchain le fait avec la DeFi et transforme l’industrie de la finance.

Sans l’usage d’Internet, la gestion bancaire conventionnelle est très chronophage. Le traitement des chèques est éprouvant, les transactions sont faites plus lentement, certains services bancaires sont seulement valables pendant les heures d’ouvertures, et le personnel administratif a bien plus de travail.

Internet allège le secteur de ce type de problèmes. Il fait cela en donnant aux utilisateurs l’information dont ils ont besoin au simple toucher d’un bouton. Mieux que ça, ils y retrouvent une forme de contrôle.

C’est exactement ce que font la technologie blockchain et les cryptomonnaies. En ouvrant le système financier, plus de personnes dans le monde peuvent avoir accès à ce que beaucoup d’autres considèrent comme un dû.

C’est pour cette raison qu’un projet commun entre le monde des cryptomonnaies et le secteur bancaire apparaît comme étant la meilleure alternative.

Le développement des CBDC

Un domaine dans lequel les banques concentrent leur attention, sont les monnaies digitales de banques centrales, ou CBDC selon son acronyme en anglais. Ces dernières deviennent peu à peu une réalité.

La Banque de Règlements Internationaux (BRI) a donné son aval au développement des CBDC. Elle déclare que la finance a besoin d’une mise à jour afin que la Big Tech ne prenne pas le contrôle de la monnaie.

Les Bahamas furent les premiers à émettre une CBDC. Tandis que la Chine a un nombre d’essais à son actif lui permettant de bientôt sortir la sienne. Bien qu’il y ait d’autres nations expérimentant les CBDC, la Banque Centrale Européenne (la BCE) avertit sur le “risque de stabilité” si les banques ne parviennent pas à offrir des monnaies numériques.

Avec tant de start-ups et entreprises issues de la crypto, il est possible de se passer d’une entière infrastructure tout en laissant ces compagnies lancer ce nouvel écosystème.

En fin de compte, si les banques ne s’y mettent pas bientôt, elles seront bientôt distancées et dépassées, par les compagnies déjà existantes de la FinTech et des cryptomonnaies offrant des options de services bancaires sur mobile.

Distancées et dépassées par les cryptomonnaies

Toutefois, alors que les banques sont à la traîne, elles sont reconnues par les gouvernements. En Europe, par exemple, les nouvelles régulations concernant les cryptomonnaies sont draconiennes. La même chose était vrai au début de 2021 sous l’administration Trump.

Fondamentalement, dans le but de réguler la crypto pour le public, les régulateurs relient leurs restrictions à celles dont les banques ont déjà eu affaire. De plus, si ces régulations s’opposent à l’innovation et affectent les compagnies de la crypto, les banques ont une chance de rattraper leur retard.

Bitcoin fait l’objet d’une avancée et d’une adoption populaire. Cependant, sa promesse originelle en temps que monnaie numérique n’est pas encore tenue, puisque les utilisateurs le préfèrent en temps que réserve de valeur. Ailleurs, des compagnies et peut-être des banques centrales dans le futur, l’utiliseront plutôt comme un actif d’investissement avec lequel on peut limiter l’inflation.

Ethereum est le prochain candidat logique pour les paiements décentralisés. Poutant, avec la saturation de son réseau, accompagné de ses frais de gaz, il présente une barrière d’accès pour de nombreux utilisateurs, particulièrement dans des pays émergeants.

Deux solutions se dessinent pour ce problème, avec une série de mises à jour de protocole qui se heurteront à Etherum 2.0.

Les bénéfices des paiements en crypto et issus de la DeFi

Ouverte, décentralisée et transparente sont quelques un des avantages de la DeFi par rapport à la finance traditionjnelle.

Comme le bilan comptable est disponible grâce à la DeFi, tout devient plus clair pour les utilisateurs, les organismes de prêt et emprunteurs, ainsi que pour les futurs utilisateurs en recherche d’une institution financière. Il y a aussi la possibilité de rendre le bilan comptable public chaque jour au lieu de chaque année, tel un audit ouvert.

Un autre bénéfice se trouve sur les transactions faite par le biais de la blockchain. Ce n’est pas un compte de garde donc tous les fonds sont en possession de l’utilisateur. S’ajoute à cela , le fait que les actifs sur la blockchain sont plus polyvalents pour l’échange et l’usage de services de la DeFi.

De plus, les dernières données suggèrent que le nombre de personne bénéficiant d’une connexion à Internet s’élève à presque 4 milliards en 2019. Cela signifie que la moitié de la population mondiale pourrait bientôt avoir accès aux crypto wallets et monnaies numériques.

Pour finir, à la différence de la finance traditionnelle, la DeFi a cinq qualités qui la démarque des autres. En effer, elle est : autonome, sans permission, sans tutelle d’une institution bancaire, transparente et sans fiducie.

Un exemple de partenariat entre Yearn.finance, un projet de la DeFi, et C.R.E.A.M, un protocole de prêt, a vu le jour sous le nom de Cream V2.

Dans le cadre de la fusion, les protocoles ont lancé Iron Bank. C’est un système de prêt de protocole à protocole dans l’espace de la DeFi, et qui se distingue par sa rapidité. Des prêts peuvent être souscrits sans avoir besoin de garantie. Les banques aussi pourraient en bénéficier puisque cela réduirait le nombre d’intermédiaires.

Un œil vers le futur

Peu importe combien les banques essaient d’ignorer la situation, les cryptomonnaies et la DeFi sont là pour durer. Elles n’auront plus les moyens de les ignorer très longtemps.

S’il rencontre le succès, l’écosystème s’emparera d’une grande partie du pouvoir des organisations centrales, pour le mettre dans les mains du peuple. Depuis 2008, la confiance dans ces institutions a décliné, et les consommateurs se tournent vers des solutions alternatives.

La collaboration entre la crypto et le secteur bancaire est essentielle pour encourager l’innovation. Cela contribue aussi à faire baisser les frais généraux, booster les revenues, et, au final, créer de meilleurs produits pour le consommateur final de la chaîne. Gràce à l’aide de la DeFi, le système financier peut passer au niveau supérieur. Cela permettra de donner accès aux services bancaires, aux 2 milliards de personnes qui en sont dépourvues.

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Antoni Martin , Co-Founder Hermez
Antoni Martin is the Co-Founder at iden3 & Business Development Lead at Hermez. Previously an economist that worked at a bank for 20 years, he shifted to new technologies brought about by blockchain. He’s passionate about empowering Self Sovereign Identity (SSI) and scalability, and developing edge-tech financial solutions through Zero Knowledge Proof (ZKP).
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