Babylon lance le staking de Bitcoin sur son mainnet : un airdrop est-il à prévoir ?

3 mins
Par Harsh Notariya
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EN BREF

  • Babylon lance le staking de Bitcoin sans avoir à céder ses fonds, ouvrant un potentiel de marché de 1,2 billion de dollars.
  • Le projet a introduit des limites de staking pour encourager une participation étendue, ce qui a suscité des spéculations sur de potentiels airdrops.
  • Attention toutefois, car le système de récompenses pourrait se trouver affecté par les réglementations locales.
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Babylon a révélé un programme de staking de Bitcoin, instaurant ainsi un précédent encore inédit dans l’univers des cryptomonnaies. Cette initiative permettra aux participants de staker des BTC tout en conservant leurs actifs, offrant une nouvelle façon d’exploiter un actif de 1,2 trillion de dollars sans céder son contrôle.

Certains membres de la communauté crypto avancent même que Babylon pourrait être l’équivalent de EigenLayer pour Bitcoin.

Babylon est à son max en staking de Bitcoin

La première étape du processus de staking nécessite de réaliser des transactions vers la blockchain Bitcoin. Ces transactions déclenchent alors un script de staking en auto-conservation qui sécurise les BTC placés.

Il est ici crucial de souligner que les stakers transfèrent ainsi leur droit de vote en Proof of Stake (PoS) et non leurs BTC à un opérateur final sélectionné. Ainsi, cette configuration permet aux utilisateurs de s’engager dans les mécanismes de consensus PoS sur d’autres chaînes, comme Ethereum et Avalanche, sécurisant potentiellement 120 milliards de dollars si 10% de l’offre de Bitcoin s’avérait stakée.

En savoir plus : 9 plateforme fiables de staking crypto

Le projet a établi des plafonds de staking allant de 0,005 BTC à 0,05 BTC. Par le biais de cette mesure, Babylon cherche ainsi à éviter que les grands détenteurs monopolisent le processus.

« Ce plafond volontairement restreint vise à favoriser une participation étendue. Il assure un besoin pour le plafond global de plusieurs blocs de transactions de staking pour être atteint, empêchant ainsi une seule entité d’acquérir un bloc entier de Bitcoin et de monopoliser le plafond, excluant de ce fait tous les autres participants, » a expliqué Babylon.

Le mécanisme de staking inclut également un verrouillage temporel d’environ 15 mois, soit 64 000 blocs Bitcoin. Les stakers ont toutefois la possibilité de retirer leurs fonds stakés avant cette échéance durant une période de déblocage de 1 008 blocs, ce qui apporte flexibilité et liquidité au dispositif.

Durant cette phase, il n’existe pas de récompenses directes de staking car la chaîne PoS n’est pas encore opérationnelle. À la place, Babylon a instauré un système de points afin de suivre et récompenser l’activité des participants. Cependant, en raison de restrictions réglementaires, les utilisateurs des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’UE pourraient ne pas être éligibles pour accumuler des points.

« Ce sera le prochain grand événement de farming d’airdrop après EigenLayer, » a déclaré l’analyste on-chain Hitesh Malviya.

La spéculation autour des airdrops potentiels s’intensifie maintenant, surtout depuis que l’approche de Babylon rappelle celle de plateformes telles qu’EigenLayer. Toutefois, les utilisateurs doivent bien prendre connaissance des spécificités légales de Babylon.

« Les points ne sont pas, et peuvent ne jamais se convertir en, s’accumuler pour, être utilisés comme base pour calculer, ou devenir des tokens ou d’autres actifs numériques. Les points sont des éléments virtuels sans valeur monétaire, » a averti Babylon.

Peu après l’annonce de son lancement, le staking sur Babylon a rapidement atteint sa capacité maximale de 1 000 BTC. Bien que ce plafond soit temporaire, il témoigne de l’enthousiasme du marché et pave la voie à d’éventuelles expansions dans les phases à venir.

Enfin, en juin 2024, Babylon a levé 70 millions de dollars, avec Paradigm en tête ainsi que des contributions de Polychain Capital et HashKey Capital. Notons là que son co-fondateur, David Tse, est professeur à l’Université de Stanford.

Morale de l’histoire : Une crypto qui ne se stake pas est vouée à l’oubli.

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Harsh Notariya
Harsh Notariya est journaliste chez BeInCrypto et traite de divers sujets, notamment les réseaux d'infrastructures physiques décentralisés (DePIN), la tokenisation, les airdrops de crypto, la finance décentralisée (DeFi), les pièces de mème et les altcoins. Avant de rejoindre BeInCrypto, il était consultant communautaire chez Totality Corp, où il se spécialisait dans le métavers et les tokens non fongibles (NFTs). De plus, Harsh a été rédacteur et chercheur de contenu blockchain chez...
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