Le cabinet d’avocats De Gaulle Fleurance lance son Observatoire des Transitions Numériques, offrant un éclairage sur la finance on-chain. Le rapport analyse les tendances et l’impact des régulations européennes sur la convergence entre finance traditionnelle et crypto.
De Gaulle Fleurance et son observatoire crypto
Le 7 octobre 2024, la société de droit entrepreneuriale De Gaulle Fleurance a lancé son premier Observatoire des Transitions Numériques, en collaboration avec l’Adan (Association pour le Développement des Actifs Numériques), l’ANJB (Association Nationale des Juristes de Banque) et HEC Paris. Cet Observatoire, qui constitue un rapport visant à prendre le poul de la finance on-chain, se penche sur les nouvelles tendances, les transformations du marché et les modèles d’affaires en émergence. Dans un contexte de régulations européennes croissantes, telles que MiCA (Markets in Crypto Assets) et le Régime Pilote, l’Observatoire propose une analyse des évolutions induites par ces changements législatifs pour la finance numérique.
En s’appuyant sur des données de l’Adan issues du rapport “Web 3 et crypto en France et en Europe : poursuite de l’adoption et de la croissance du secteur” réalisé en partenariat avec KPMG et IPSOS en mars 2024, l’Observatoire note que 12 % des Français possédaient des cryptoactifs en 2024, contre 8 % en 2022. À l’échelle mondiale, la capitalisation des crypto actifs dépasse les 2 600 milliards de dollars, et le secteur de la finance décentralisée (DeFi) représente environ 107 milliards. Selon les prévisions du Boston Consulting Group, la finance tokenisée pourrait atteindre entre 16 100 et 68 000 milliards de dollars, signalant un potentiel de croissance exponentielle dans les années à venir.
Sur le plan réglementaire, la France continue de progresser, avec 112 Prestataires de Services sur Actifs Numériques (PSAN) enregistrés auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Société Générale – Forge est ainsi le premier PSAN à être agréé pour offrir des services de crypto actifs sous le règlement MiCA, entré en vigueur le 30 juin 2024. Au niveau européen, ce sont plus de 11 000 entités qui ont été autorisées à fournir des services de cryptoactifs, renforçant l’idée d’une réglementation européenne unifiée pour encourager la sécurité des investisseurs tout en permettant un marché compétitif.
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Les reactions des experts
Les experts de l’Observatoire des Transitions Numériques de De Gaulle Fleurance constatent une fusion accrue entre la finance traditionnelle et le secteur crypto. Anne Maréchal, avocate associée, souligne l’importance d’une collaboration avec les régulateurs pour bâtir un écosystème où « l’innovation et la conformité vont de pair, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de la finance globale. »
Faustine Fleuret, présidente de l’Adan, note pour sa part que les banques et institutions traditionnelles investissent désormais dans le marché on-chain, signalant une intégration croissante des crypto actifs dans les portefeuilles d’investissements classiques. Céline Haye-Kiousis, présidente de l’ANJB, ajoute que cette transition est logique : « Il est plus simple pour un acteur traditionnel de devenir PSAN. » Cette convergence, selon l’Observatoire, pourrait transformer durablement l’écosystème financier global.
Morale de l’histoire : Si la crypto est en observation, le gouvernement est là.
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