Le FBI affirme avoir arrêté le principal responsable d’un incident de piratage informatique en janvier sur le compte X (Twitter) de la Securities and Exchanges Commission américaine. Eric Council Jr., résident de l’Alabama, a été cité dans les actes d’accusation pour conspiration et vol.
Le FBI a également mentionné des co-conspirateurs non nommés mais n’a pour le moment procédé à aucune autre arrestation.
La lutte du FBI contre le SIM swapping
Le FBI a annoncé aujourd’hui avoir arrêté un suspect pour le piratage par SIM swapping du compte X de la SEC en janvier. Le pirate avait en effet posté de faux messages depuis le compte officiel de la SEC, ce qui a provoqué une liquidation immédiate de 230 millions de dollars sur le marché crypto. Les autorités ont nommé Eric Council Jr., résident de l’Alabama âgé de 25 ans, comme le principal coupable de cette attaque :
“L’acte d’accusation allègue qu’Eric Council, Jr. a accédé illégalement au compte de la SEC sur X en utilisant l’identité volée d’une personne ayant accès au compte. Les co-conspirateurs de Council, Jr. auraient ensuite utilisé cet accès non autorisé… pour annoncer faussement que la SEC avait approuvé la cotation des ETF Bitcoin,” a déclaré l’assistant principal du procureur général Argentieri.
Le FBI a souligné que ces stratagèmes de SIM swapping, dans lesquels les pirates trompent les fournisseurs de services de téléphonie mobile pour compromettre la sécurité de leurs clients, sont des “crimes graves” pouvant entraîner des “pertes financières dévastatrices”. Le Bureau a l’intention de punir sévèrement ce pirate et d’autres délinquants similaires.
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M. Council a été accusé de conspiration pour commettre un vol d’identité aggravé et une fraude aux dispositifs d’accès. Cependant, les forces de l’ordre n’ont pas encore arrêté ses co-conspirateurs.
“[Council] a ensuite effectué des recherches sur Internet pour ‘piratage SECGOV’, ‘SIM swap telegram’, ‘comment puis-je savoir avec certitude si je suis surveillé par le FBI’ et ‘Quels sont les signes indiquant que vous faites l’objet d’une enquête par les forces de l’ordre ou le FBI même s’ils ne vous ont pas contacté'”, a précisé l’annonce.
Les preuves contre Council lui-même semblent toutefois assez concluantes. Enfin, le FBI encourage fréquemment les pirates à coopérer contre leurs complices criminels, comme dans le cas récent de Bitfinex.
Morale de l’histoire : Quand le FBI s’en mêle, les hackers rient moins.
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