Le 14 janvier 2025, Bercy accueillera un sommet tech organisé par l’IMA. L’événement abordera souveraineté technologique et autonomie stratégique.
Un sommet tech pour l’innovation et la souveraineté
Le 14 janvier 2025, l’IMA, en partenariat avec France 2030 organisera un sommet tech au Ministère de l’Économie et des Finances à Bercy. Cet événement rassemblera des acteurs publics et privés afin de répondre aux défis technologiques majeurs d’aujourd’hui. Des thématiques essentielles comme la sécurité des infrastructures et l’autonomie technologique seront abordées. Des experts et start-ups présenteront leurs visions pour renforcer l’innovation et la compétitivité françaises. L’événement se concentrera sur des moyens tangibles pour limiter les dépendances technologiques et renforcer l’autonomie stratégique.
Les discussions incluront la gestion des données, l’intelligence artificielle et les infrastructures numériques souveraines. Chaque sujet permettra d’explorer des pistes concrètes pour garantir l’indépendance technologique. En parallèle, des démonstrations mettront en avant les contributions des start-ups françaises. Ces présentations illustreront comment le dynamisme tech local peut répondre aux enjeux stratégiques actuels. L’objectif est clair : encourager l’innovation tout en protégeant la souveraineté numérique.
Enfin, cet événement constituera un espace d’échanges privilégié entre décideurs, entrepreneurs et investisseurs. Le dialogue entre ces parties favorisera les collaborations stratégiques nécessaires à l’autonomie technologique. Les participants pourront également découvrir des solutions innovantes issues de différents secteurs. Ce sommet représente une opportunité unique de repenser les bases de la souveraineté technologique en France.
La blockchain et les cryptomonnaies, grandes absentes
Malgré leur adoption croissante, les cryptomonnaies et la blockchain n’apparaissent pas dans le communiqué annonçant cet événement tech. Cette absence est surprenante, alors que des initiatives françaises récentes confirment leur rôle comme levier de souveraineté économique. Fin novembre, les magasins Printemps ont franchi une étape clé en devenant les premiers grands magasins européens à accepter les paiements en cryptomonnaies. Toujours en novembre, la Caisse des Dépôts a collaboré avec BNP Paribas pour émettre 100 millions d’euros d’obligations via la blockchain, une avancée majeure dans la tokenisation des actifs financiers.
Ne pas inclure les cryptomonnaies et la blockchain dans les discussions stratégiques interroge sur la vision portée par l’événement. Ces technologies offrent des solutions concrètes à des problématiques clés, comme la sécurisation des transactions et la transparence des infrastructures. Cette semaine, Fitness Park a intégré les paiements en cryptomonnaies via Lyzi, illustrant une adoption qui s’étend bien au-delà du secteur financier. En ne les prenant pas en compte, le sommet passe à côté d’un débat essentiel sur la manière dont ces outils peuvent soutenir l’indépendance technologique et économique. Alors que l’Europe se prépare à appliquer la réglementation MiCA, une législation qui pourrait bouleverser l’écosystème, la blockchain aurait mérité une place centrale dans les débats.
Morale de l’histoire : Discuter de tech sans blockchain, c’est comme faire un café sans eau.
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