Digital Currency Group (DCG) continue de gagner du terrain au sein du secteur de la crypto. Récemment, le groupe a attiré plusieurs investisseurs institutionnels de grand calibre.
DCG, la société spécialisée en capital-risque, continue de faire évoluer la situation au sein du marché crypto. L’entreprise, qui se targue d’être l’une des plus grandes sociétés privées dans le domaine des actifs numériques, ne cesse d’attirer les investissements. Selon son PDG Barry Silbert, le groupe occupe les mêmes rangs que Ripple, Kraken et Circle, et est sur la bonne voie pour atteindre 1 milliard de dollars de revenus. L’une de ses filiales les plus renommées, Grayscale Investments, est le plus grand gestionnaire d’actifs numériques au monde.
Concrètement, Digital Currency Group permet la spéculation sur les actifs numériques, sans aucun investissement direct. En outre, le groupe détient plusieurs cryptomonnaies dont Bitcoin et Ethereum. Il possède également la société de courtage et de prêts institutionnel Genesis et le site d’information Coindesk. Jusqu’à ce jour, DCG a soutenu plus de 200 entreprises spécialisées en blockchain.
L’intérêt institutionnel pour la crypto
Depuis quelques mois, l’intérêt institutionnel pour le secteur de la crypto ne fait que grandir. Plusieurs grandes entreprises comme Visa, Mastercard, CitiGroup, Goldman Sachs et JPMorgan Chase ont investi dans le secteur. Fidelity Digital Assets, une société spécialisée dans les solutions d’actifs numériques pour les opérateurs financiers traditionnels, estime que 71% des investisseurs institutionnels voudront acheter des actifs numériques à l’avenir.
Selon son rapport de 2021 sur l’intérêt institutionnel pour les actifs numériques en Asie, en Europe et aux États-Unis, l’Asie serait en tête du classement avec un taux d’adoption de 71%. Le PDG de la société, Tom Jessop, a affirmé que Bitcoin est le premier crypto-actif à avoir suscité l’intérêt institutionnel. De son côté, Mike Novogratz, PDG de Galaxy Investment Partners, pense que les règles de connaissance client (KYC) pourraient être un moyen d’obtenir l’adhésion de plus d’institutions, comme ce qui a été fait en Thaïlande. Selon lui, ces règles permettront aux institutionnels de se sentir plus à l’aise au sein du secteur crypto.
Les perspectives à long terme du DCG
Dirigée par Google, CapitalG a une bonne expérience avec les entreprises de gestion des données. Pour sa part, le géant japonais Softbank, a pu, grâce à ses nombreux partenariats, cumuler une expérience considérable dans le secteur de la crypto. Ces atouts font des deux entreprises, des partenaires précieux pour Digital Currency Group. David Lawee, fondateur et general partner de CapitalG pense qu’il s’agit d’un investissement gagnant.
Enfin, Silbert estime que les protocoles présentent plus d’impact à long terme que les actifs eux-mêmes. Selon lui, leurs investissements témoignent de l’intérêt des fonds de capital-risque qui cherchent à entrer dans l’espace crypto et à s’exposer aux altcoins.
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