L’inflation au sein de divers pays tels que la Chine et les États-Unis a poussé les investisseurs des grands fonds à préférer les cryptomonnaies comme Bitcoin plutôt que l’or pour les gros investissements. ll semblerait que ce même phénomène soit également observé auprès des citoyens.
Le responsable de la recherche sur l’énergie chez Goldman Sachs, Damian Courvalin, a révélé avoir constaté une fuite des investissements de sa banque, entre d’autres importants acteurs du marché, en faveur d’un pari sur les cryptomonnaies plutôt que des métaux précieux comme l’or, comme c’était jusque-là le cas.
Le dirigeant de l’une des plus importantes banques d’investissement des États-Unis a déclaré qu’au cours des derniers mois, les cryptomonnaies telles que Bitcoin ont remplacé l’or comme support contre l’inflation actuelle dans le monde. Il est même allé jusqu’à décrire le phénomène de la manière suivante : “les cryptomonnaies agissent comme de l’or pour les pauvres”.
Damian Courvalin a déclaré dan l’interview accordée à Bloomberg :
“Au cours des 6 derniers mois, nous [les États-Unis] avons connu une inflation persistante, et un portefeuille composé d’or commence à avoir du sens. Cela dit, beaucoup d’investissements ont quitté la banque pour se concentrer exclusivement sur Bitcoin, ce qui est un phénomène récent, malgré les interdictions de la Chine.”
Récemment, le consultant américain en technologie Edward Snowden, ancien informateur de la Central Intelligence Agency (CIA) et de la National Security Agency (NSA), a déclaré que l’interdiction des cryptomonnaies par la Chine a contribué à renforcer Bitcoin (BTC).
Bitcoin continue à gagner de nouveaux investisseurs malgré la répression chinoise
Le responsable de la recherche sur l’énergie chez Goldman Sachs souligne que les investissements dans les cryptomonnaies, et pas seulement dans Bitcoin, sont un phénomène “qui a lieu actuellement” et que l’or n’est plus le seul actif de support et de référence pour les grands investisseurs. Ainsi les deux types d’actifs auraient donc la même valeur symbolique.
Il affirme que l’or et les cryptomonnaies (en termes de capital) ne doivent pas se marginaliser l’un l’autre, et que le défi pour les grandes banques et les fonds d’investissement est d’encourager la libre coexistence des deux produits financiers. Le spécialiste explique que les mouvements sur l’or et les cryptomonnaies sont d’ailleurs plus nombreux depuis la récente interdiction de la Chine :
“L’inflation aux États-Unis et l’interdiction de la Chine ont déclenché ce phénomène. Cependant, le recours massif à l’or persiste comme forme de garantie par des banques centrales comme la Russie, et même par des fonds d’investissement et des particuliers”.
Fin septembre, la Chine a annoncé avoir bloqué l’accès à CoinGecko, CoinMarketCap et TradingView par son pare-feu Internet. Il s’agit de la dernière étape en date de sa répression du marché des cryptomonnaies. Divers outils permettant de vérifier si le pare-feu chinois interdit l’accès aux sites web montrent que ces derniers sont effectivement bloqués à 100%.
De son côté, l’Université de Cambridge a publié ses dernières nouvelles en provenance du Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index (CBECI). Ce dernier a confirmé l’impact de l’interdiction du minage crypto tel que Bitcoin par la Chine, ce qui, en termes commerciaux, a été très bien exploité par les États-Unis, suivis par le Kazakhstan et la Fédération de Russie.
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