Après plusieurs jours d’intenses négociations, la COP26 s’est terminée dans les larmes et la déception le week-end dernier, les dirigeants du monde entier ayant signé un ensemble édulcoré de stratégies de combat contre le changement climatique.
La Chine et l’Inde ayant fait marche arrière sur la formulation initiale de l’accord, le monde s’est mis d’accord pour “réduire progressivement” et non “éliminer progressivement” l’énergie au charbon. Il s’agit d’une pilule amère à avaler pour le président de la COP26, Alok Sharma, qui a dû étouffer ses larmes en présentant ses excuses aux délégués.
S’adressant le lendemain à Andrew Marr, de la BBC, c’est un président fatigué qui a condamné les deux pays.
“La Chine et l’Inde devront s’expliquer et dire ce qu’elles ont fait aux pays dans le monde les plus vulnérables au changement climatique”, a-t-il ajouté.
L’amendement de la onzième heure reflète la difficulté de faire plier la communauté internationale. Dans le même temps, la technologie blockchain – souvent dépeinte comme le croque-mitaine de l’environnement – fait preuve d’un réel leadership dans la lutte contre le changement climatique et les stratégies d’atténuation du dérèglement climatique.
Ce que la blockchain peut accomplir
Sur un certain nombre de fronts à la fois, la technologie blockchain prouve qu’elle peut être une force du bien, malgré un récit médiatique dominant en désaccord avec les faits.
Un exemple clair peut être trouvé dans les nations les plus pauvres, que la COP26 et d’autres organismes supranationaux n’ont cessé de décevoir. Un exemple se trouve au Kenya, où la compagnie d’assurance décentralisée Etherisc aide les agriculteurs à atténuer les dommages causés aux cultures par des conditions météorologiques extrêmes.
“Au cours de la COP26, nous avons vu de nombreuses promesses et engagements de la part de dirigeants politiques et d’entreprises, mais nous avons fini par avoir peu de consensus sur une stratégie globale visant à plafonner le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius”, a déclaré en exclusivité à BeInCrypto Michiel Berende, Chief Inclusive Officer (Directeur Général de la Diversité) chez Etherisc. “La blockchain peut nous aider à vaincre le changement climatique en débloquant de nouvelles façons d’atténuer, de combattre et de faire face à son impact”, a-t-il ajouté.
Etherisc travaille avec des partenaires régionaux pour fournir une assurance de récolte basée sur la blockchain à 17 000 petites exploitations agricoles au Kenya, 6 000 agriculteurs ayant reçu des paiements de mi-saison cette année.
“Des projets impactants comme celui-ci font une différence dans le monde réel et prouvent la capacité inhérente de la technologie [de blockchain] à conduire des solutions auparavant impossibles à mettre en œuvre, pour des crises climatiques toujours plus importantes dans le monde”, a déclaré Mr. Berende.
L’organisation Etherisc n’est pas seule à lutter contre la crise. Alors que la COP26 vient tout juste de normaliser les règles d’échange des droits d’émission de carbone, l’Organisme Autonome Décentralisé (DAO) Klima a entamé le processus de manière sérieuse il y a plusieurs mois. Klima DAO vise à accélérer l’augmentation du prix des actifs carbone, rendant les combustibles fossiles et autres industries polluantes moins attrayantes au fil du temps.
Algorand a démontré avec succès qu’une blockchain peut être négative en termes de carbone, tandis que Chia a mis au point le “consensus Proof Of Space and Time” qui utilise 0,16 % de la consommation énergétique annuelle du bitcoin. En ce qui concerne le bitcoin, le PDG de Blockstream, Adam Back, affirme désormais que le minage de la cryptomonnaie la plus populaire du secteur réduit “probablement, réellement” les émissions de carbone.
Même les NFT, le secteur le plus décrié sur le plan environnemental, peuvent contribuer à la lutte contre le changement climatique. Le projet NFT Crypto Trunks a ainsi contribué à inverser la tendance au début de l’année en devenant le premier projet de token non fongible à rejeter du carbone.
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