Alors que le cours de l’Ethereum continue de récupérer ses pertes en début d’année, le co-fondateur de l’exchange BitMex, Arthur Hayes pense que l’actif pourrait atteindre la barre de 10 000 $ d’ici la fin de cette année.
Le cours de l’Ethereum a cloturé le mois de mars avec une belle bougie verte après deux mois avec une performance en dent de scie. La croissance mensuelle de l’actif s’est élevée à 28%. Depuis le 31 mars, le prix de l’ETH a continué à croître en bourse.
Actuellement, l’actif se négocie à 3 491 $, soit en hausse de 57,31% par rapport à son creux annuel de 2 219 $. Est-ce le retour du bull run ? En tout cas, Arthur Hayes se montre ultra optimiste pour l’avenir du cours de la deuxième cryptomonnaie du secteur.
Le co-fondateur de l’exchange BitMex a déclaré que son cours pourrait franchir la barre symbolique de 10 000 $ à la fin de l’année 2022. S’appuyant sur l’argument de la migration de l’Ethereum vers le mécanisme de consensus de preuve d’enjeu, Arthur Hayes a affirmé que le mainnet devrait amener plus d’acteurs institutionnels vers la cryptomonnaie.
Consensus Layer : locomotive de la hausse du cours de l’actif
La migration de l’Ethereum vers le PoS répond à la nécessité d’adresser trois problèmes majeurs qui hantent l’écosystème de la crypto depuis quelques temps : la congestion du réseau, les frais de transaction élevés et la consommation énergétique. En dehors de ces trois éléments évoqués, Arthur Hayes a révélé que le mainnet d’Ethereum va offrir un cadre d’investissement plus rentable aux validateurs du réseau.
Parlant de rentabilité, il avance le fait que l’ETH 2.0 aurait les qualités pour devenir une obligation. Il a écrit sur son blog :
“Si nous pouvons convaincre les fiduciaires [se référant aux acteurs institutionnels] que la classification de l’ETH est une obligation plutôt qu’une monnaie, alors un tout nouveau groupe de clowns fiduciaires peut être mentalement amorcé pour allouer dans l’écosystème.”
Il a par la suite mis en exergue les conclusions du chercheur Justin Drake qui a trouvé qu’après la migration, les stakers pourraient obtenir un APY (Annual Percentage Yield) d’environ 8-11,5% sur leurs éthers. Ce rendement annuel, nettement supérieur à celui que pourrait offrir n’importe quelle obligation de la bourse traditionnelle, est selon Arthur Hayes le facteur qui devrait favoriser l’entrée de capitaux massifs des acteurs institutionnels sur les fonds de staking ETH. Ce qui, par conséquent va alimenter la hausse du cours de l’Ethereum. D’où, sa prévision d’un ETH à 10 000 $ pour fin 2022.
Ethereum vs Bitcoin : que pense Arthur de la bataille pour la première place du marché ?
C’est une question dont les avis divergent au niveau de la cryptosphère. Les pros du Bitcoin s’appuient sur l’argument de la rareté naturelle de l’actif sachant, que l’offre de jetons de BTC est plafonnée à 21 millions. Selon les statistiques mises à jour, 19 millions de jetons ont été deja émis sur le marché. Du coup, beaucoup affirment que le prix d’un BTC pourrait atteindre la barre d’un millions de dollars à l’avenir. D’ailleurs, Cathie Wood, la PDG d’Ark Investment, avait déclaré l’année dernière que le BTC atteindrait 1/2 millions de dollars en 2026.
Les partisans de l’Ether avancent l’argument des cas d’application du réseau Ethereum. On sait bien que sa blockchain permet la création des applications décentralisées, l’exécution des smart contract, le développement de la finance décentralisée (DeFi) et la création des NFT. Ensuite, ils pointent le fait que l’Ethereum deviendrait un protocole ESG après la migration. Ce qui ferait de la cryptomonnaie une option d’investissement plus intéressante que Bitcoin.
Quant à Arthur Hayes, semblerait-il qu’il se range du côté des pro de l’Ethereum ? Il a fait savoir sur son blog que son portefeuille est actuellement composé de 50% d’ETH et de 50% de Bitcoin mais qu’à la fin de l’année, il prévoit d’avoir 75% d’ETH contre 25% de BTC.
Voici ce qu’il a écrit pour soutenir sa décision :
“Bitcoin doit à nouveau être considéré comme une réserve de valeur et une couverture contre l’inflation, car il s’agit de la forme d’argent la plus dure jamais créée. L’Ether n’est pas de l’argent ; c’est une marchandise qui alimente le plus grand ordinateur décentralisé du monde. Comme je l’ai expliqué dans ‘Oui, j’ai lu le livre blanc’ : la communauté Ethereum a clairement décidé que l’ETH est une marchandise utilisée pour alimenter cet ordinateur, et non un pur instrument monétaire.”
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