Ça y est, Monoprix a décidé de sauter le pas du numérique. Alors que de nombreuses grandes surfaces décident de se décentraliser, la célèbre enseigne française innove de son côté.
Monoprix fait la différence avec ses NFT
Il n’y a plus aucune hésitation à avoir : depuis quelques temps, les NFT sont devenus des indispensables pour les enseignes à la mode. Véritable aubaine pour se renouveler et conquérir de nouveaux clients, les tokens non fongibles représentent un grand bon en avant pour le commerce. Il n’est donc pas étonnant que Monoprix ait décidé de lancer non pas une, mais deux collections.
Réalisées respectivement avec l’aide d’une styliste et d’un cuisinier, les NFT de Monoprix se dressent dans la suite directe du Groupe Casino, qui détient l’enseigne, et qui avait récemment annoncé vouloir se lancer dans le metaverse.
Cette fois, pas de collection à des milliers d’exemplaires mais une petite centaine d’œuvres numériques qui pourront être achetées avec de l’Ethereum pour environ 200 euros. Et, contrairement à d’autres collections, elles devraient être bien plus que virtuelles.
Pour l’instant, les deux gammes de NFT n’ont pas encore été dévoilées. L’une d’elles permettra aux clients les plus inconditionnels de Monoprix d’obtenir des avantages tandis que la seconde permettra de reproduire quelque chose chez soi. L’enseigne n’en est donc pas encore au stade du NFT permettant d’obtenir un produit livré d’une pièce à la maison, mais l’idée semble s’y assimiler. Ce n’est peut-être qu’une question de temps avant que Monoprix ne rejoigne officiellement un metaverse, puisque la marque innove déjà au niveau de ses magasins, en ouvrant des boutiques ultra connectées.
La grande distribution, bonne élève du metaverse
Si les petites et grandes enseignes intègrent les mondes virtuels en masse, elles risquent bientôt de se faire rattraper par la grande distribution qui, à grand coup d’achat de terrain et de vente de NFT, compte bien faire partie intégrante du metaverse. Ainsi, l’enseigne Carrefour a déjà obtenu sa parcelle dans le monde de The Sandbox, en plus d’utiliser quotidiennement la blockchain.
Le groupe Casino, quant à lui, n’est pas en reste car il a déjà mis plusieurs de ses enseignes au pas de course. Avant Monoprix et ses NFT, Leader Price avait déjà testé un système de concours dans le metaverse, grâce auquel les gagnants pourraient bénéficier de réductions dans leur magasin préféré. De l’autre côté du globe, le géant américain Walmart a lui aussi fait le pari du virtuel dans le but de comprendre l’engouement d’éventuels clients pour la blockchain et de générer par la suite une nouvelle expérience de vente.
Si, pour l’instant, les marques préfèrent se livrer à l’expérimentation, les possibilités générées par le metaverse pour les enseignes et les clients sont infinies. Alors que la possibilité d’acquérir un NFT pour ensuite bénéficier de l’objet virtuel directement chez soi semble bientôt devenir réalité, la présence des grandes enseignes fait déjà rêver. Grâce aux mondes virtuels, peut-être pourrons-nous faire les courses directement dans un supermarché virtuel et ensuite obtenir nos achats directement devant notre porte ou en magasin, à la manière d’un Click&Collect amélioré ?
Une chose est sûre : suite aux confinements qui ont changé nos habitudes de consommation, si une telle possibilité existe, le public ne se le fera pas dire deux fois pour l’essayer.
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