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La société de stablecoins Lugh obtient l’approbation de l’AMF

2 mins
Mis à jour par Matias Calderon
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EN BREF

  • L'entreprise française Lugh vient d'obtenir l'assentiment de l'AMF.
  • Lugh souhaite continuer à développer son propre stablecoin indexé sur l'Euro à l'international.
  • Pendant ce temps, la France continue de se réguler mais il se pourrait bien que des craintes de l'AMF viennent tout contrarier.
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Lugh emprunte le chemin de nombreux acteurs de la crypto et vient d’obtenir l’approbation de l’AMF avec succès.

Avec Lugh, un nouvel acteur licencié

Avec l’arrivée des régulations, les acteurs français de la crypto se précipitent auprès de l’AMF pour obtenir la précieuse licence PSAN. Après Binance, les entreprises désirant obtenir l’approbation des autorités sont nombreuses. La société de stablecoins Lugh a effectué toutes les démarches et vient de recevoir le fameux sésame.

Lugh devient donc le premier émetteur de stablecoins français à bénéficier des faveurs de l’AMF. Grâce à la licence PSAN, la société va pouvoir mettre en œuvre l’objet de ses ambitions : un stablecoin indexé sur l’euro et totalement agréé auprès des autorités. Appelée EURL, la pièce permettra de commercer, d’effectuer des achats ou des ventes au même titre que les autres cryptomonnaies.

Source : compte Twitter de Lugh

Afin de garantir la stabilité absolue de l’EURL, Lugh s’est placé sous la coupe de la Société Générale. C’est cette dernière qui détient les réserves de stablecoins en espèces. L’EURL est donc plus que jamais rapproché du système bancaire traditionnel, ce qui pourrait permettre de donner un peu de confiance aux usagers (et surtout aux autorités) les plus méfiants.

Enfin, Lugh souhaite faire de sa pièce le premier stablecoin référent en Europe. L’entreprise a néanmoins de la concurrence puisque deux autres sociétés se déchirent la première place : la start-up française AngelLabs et, bien sûr, Circle et son EURC.

Les restrictions approchent, la France continue de se mettre en règle

S’il est difficile d’obtenir l’approbation de l’AMF tant les dossiers sont nombreux et les conditions durcies, les acteurs de la crypto en France ne baissent pas les bras. Au contraire, de plus en plus de sociétés entrevoient la nécessité de se faire enregistrer auprès des autorités.

Récemment, la plateforme crypto Lyber a été l’une des dernières en dates à obtenir la licence PSAN. Fonctionnant sous forme d’application, cette dernière permet à ses utilisateurs d’acheter des cryptomonnaies et de les mettre en action sur plusieurs blockchains telles qu’Ethereum ou encore Solana.

Loin de se soucier de la concurrence de géants étrangers tels que Binance ou encore Circle, la France continue son chemin pour se faire un nom dans l’industrie à l’instar de licornes comme Ledger.
Néanmoins, l’AMF semble de plus en plus réticente et méfiante à l’encontre de l’économie mondiale. L’autorité française a récemment fait part de son inquiétude concernant les problèmes de liquidité de certaines entreprises traditionnelles.

Les dangers sont davantage accrus pour le marché de la dette, où la liquidité, c’est-à-dire la facilité qu’ont les acteurs à s’échanger des titres, s’est assez nettement dégradée.

Extrait des propos de Benoît de Juvigny, secrétaire général de l’AMF d’une récente présentation à la presse

Pour l’instant, l’AMF n’a pas abordé le cas de la crypto sphère où de nombreux acteurs sont soumis à ce problème. Il serait pourtant possible que l’autorité finisse par s’en soucier et prenne des mesures en conséquence, ce qui rendrait l’obtention de la PSAN encore plus difficile.

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Laure Elizabeth Iacoucci
Après avoir parcouru le monde en tant qu'artiste, Laure Elizabeth a décidé de se poser et de se plonger dans le monde de la cryptomonnaie. Basée en France, diplômée de l'Université de Strasbourg et de l'Université Paris 8, elle a mis les pieds dans la crypto en 2017 et, depuis, n'a jamais cessé de faire partie de l'aventure. Avec plusieurs années d'expérience dans le journalisme et la traduction dans différentes langues à son actif, elle se consacre désormais à informer le public des...
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