Randell Carter, le fondateur de la startup crypto My Big Coin, a été récemment reconnu coupable de fraude électronique et de transactions illégales.
En 2013, Randell Carter a créé My Big Coin, une fausse société de services crypto et de paiement numérique basée à Las Vegas.
Entre 2014 et 2017, il a orchestré un scam crypto qui a coûté plus de 6 millions de dollars à près de 40 victimes. De leur côté, ses associés ont fait une publicité mensongère du token natif du projet.
Randel Carter prétendait que My Big Coin était soutenu par 300 millions de dollars d’or, de pétrole et d’autres actifs physiques.
Il affirmait également que son entreprise était partenaire de MasterCard et que les investisseurs pouvaient échanger leurs jetons contre d’autres monnaies numériques et fiduciaires.
Selon le jury, toutes ces affirmations étaient fausses car My Big Coin n’était même pas basé sur la blockchain. M. Carter aurait également dépensé les fonds des investisseurs à des fins personnelles, notamment pour l’achat d’antiquités, de bijoux et d’œuvres d’art.
Randell Carter reconnu coupable de scam crypto
En 2018, la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) des États-Unis a épinglé M. Carter pour fraude sur vente de marchandises. À l’époque, le tribunal considérait les cryptomonnaies comme des marchandises. La CFTC avait également déposé des plaintes civiles contre les associés de M. Carter, notamment le PDG de My Big Coin, John Roche, et deux autres.
Sept chefs d’accusations, dont quatre liés à la fraude électronique et trois au blanchiment d’argent, ont été retenus contre M. Carter. Selon les spécialistes, il risque jusqu’à 30 ans de prison. Ceci dit, le verdict final sera prononcé le 27 octobre par un juge fédéral des États-Unis
Scott Lopez, l’avocat de M. Carter, son défendeur n’aurait “rien fait de mal, car les investisseurs étaient pleinement conscients des risques liés aux cryptomonnaies.
“Les preuves démontreront que le fait de ne pas pouvoir lancer une startup réussie, en particulier dans le monde instable des cryptomonnaies, n’est pas un crime”.
Mais la procureure américaine Rachael S. Rollins, estime que :
“M. Carter a vu l’essor de la crypto comme une chance de s’enrichir rapidement avec un système de fraude malhonnête, dissimulé par des tactiques de marketing attirantes et des mensonges sans scrupules”.
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