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Grand Prix de F1 : la crypto effacée de l’événement

2 mins
Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • La crypto a été mise au rebut lors du dernier Grand Prix de Formule 1.
  • La France souhaite durcir sa régulation de la publicité crypto et normaliser les communications du secteur.
  • Toutefois, la crypto peut toujours compter sur de la publicité détournée.
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Le Grand Prix de Formule 1 est l’occasion, pour les différents secteurs, de gagner un peu de visibilité. Toutefois, la crypto n’a pas eu cet honneur.

Les sponsors crypto lésés par la France

Le Grand Prix de Formule 1 aurait pu être l’occasion pour les entreprises du secteur crypto de se faire connaître auprès du public. Pourtant, malgré une présence majoritaire, l’industrie n’a pas eu son heure de gloire. Huit équipes sur dix ont fait de la crypto leur sponsor, mais ont été obligés de revoir leurs plans au début de l’événement.

En effet, lors d’un prix de F1, les entreprises associées aux sportifs ont le droit de figurer en décalcomanie sur les véhicules, combinaisons ou casques mais également sur des banderoles. Parmi les sociétés crypto partenaires de l’événement, Vauld ou Tezos auraient dû voir leur nom affiché en grand. Pourtant, le gouvernement français en a décidé autrement. En effet, il a été demandé à chaque équipe d’effacer leur nom des véhicules. La crypto a donc été interdite de publicité tout au long du Grand Prix.

La décision se dresse en adéquation avec les nouvelles régulations de la publicité française. Suite à la sortie prochaine de la loi MiCa, la France a mis les bouchées doubles en termes d’encadrement du secteur crypto. Alors que les acteurs de l’industrie continuent de s’enregistrer auprès de l’AMF, cette dernière s’est faite plus dure du côté de la publicité. Seuls les détenteurs du PSAN ont le droit de figurer dans les communications publiques. Ces derniers ont donc eu le droit de figurer lors du Grand Prix de F1, tandis que les autres ont été obligées de faire profil bas.

La publicité crypto interdite puis détournée ?

L’histoire ne s’arrête pas là. Malgré l’autorisation de certaines entreprises de figurer sur les véhicules, toutes les sociétés crypto ont été effacées. En effet, la réglementation publicitaire française est si floue que les équipes ont préféré ne pas prendre de risque. Ainsi, la plateforme d’échange Binance, qui sponsorisait l’équipe Alpine tout en étant approuvée par l’AMF, a subi le même sort.

Source : compte Twitter de Binance

Un phénomène qui ne devrait pas s’arranger lors des prochaines éditions. En effet, la législation française est très difficile à comprendre pour les entreprises étrangères. En cas de nouveau changement des régulations, un tel litige pourrait continuer de se reproduire. Les acteurs crypto souhaitant à tout prix figurer lors du Grand Prix de F1 devront donc s’enregistrer auprès de l’AMF d’abord.

Enfin, la France compte bien durcir sa régulation à nouveau. L’AMF est en train de se pencher sur la mise en place d’une norme qui sera appliquée aux publicités crypto. Il se pourrait donc que l’accès aux communications soit encore plus difficile pour les sociétés intéressées.

Toutefois, ces dernières peuvent toujours compter sur la publicité détournée. Récemment, l’acteur Jean Reno a par exemple conseillé au public d’investir dans Bitcoin. Les acteurs pourront donc toujours se servir du bouche à oreille et de l’influence des célébrités pour attirer de nouveaux clients.

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Laure Elizabeth Iacoucci
Après avoir parcouru le monde en tant qu'artiste, Laure Elizabeth a décidé de se poser et de se plonger dans le monde de la cryptomonnaie. Basée en France, diplômée de l'Université de Strasbourg et de l'Université Paris 8, elle a mis les pieds dans la crypto en 2017 et, depuis, n'a jamais cessé de faire partie de l'aventure. Avec plusieurs années d'expérience dans le journalisme et la traduction dans différentes langues à son actif, elle se consacre désormais à informer le public des...
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