À l’instar des autres pays africains, la Zambie croit dur comme fer au potentiel des cryptomonnaies. Mieux encore, le pays espère devenir un hub mondial d’investissement crypto.
Alors que les pays du monde entier cherchent à réglementer les cryptomonnaies, la Zambie ne veut pas rester à la traîne. Selon Felix Mutati, le ministre zambien des sciences et de la technologie, la réglementation crypto est devenue une nécessité pour le pays.
La semaine dernière, Vitalik Buterin et d’autres figures éminentes du Web3, ont rencontré le ministre des Finances de la Zambie pour discuter du potentiel des cryptomonnaies au sein du pays.
La Zambie, nouveau hub africain de la crypto
À en croire Felix Mutati, la banque centrale et les gendarmes boursiers du pays seraient déjà en train d’établir un cadre réglementaire pour la crypto. “La crypto est l’avenir de la nation. Cependant, une technologie révolutionnaire a besoin d’une bonne réglementation”, souligne le ministre zambien.
De même, le gouvernement espère attirer des investissements et devenir le nouveau hub technologique de l’Afrique. Il prévoit également de mettre en place l’infrastructure nécessaire pour atteindre 4,7 millions de dollars de paiements crypto.
“La Zambie a créé des mécanismes pour attirer les investissements, et elle est déjà en train de devenir un pays incontournable pour les investissements”, poursuit M. Mutati.
Le ministre pense également que “la crypto sera un moteur d’inclusion financière et un catalyseur de changement pour l’économie zambienne”.
L’exemple du Nigeria
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la Zambie n’est pas le seul pays africain à vouloir capitaliser sur l’essor des cryptomonnaies.
En décembre dernier, Ibrahim Babangida, président du comité financier de la Chambre des représentants du Nigeria, a annoncé que le pays envisageait de réglementer la crypto.
Selon lui, la réglementation du marché des crypto actifs fera du pays un hub mondial d’innovation économique.
En raison de la panique bancaire qui a touché le Nigéria en janvier, les citoyens étaient prêts à débourser jusqu’à 37 000 dollars pour un seul Bitcoin.
Morale de l’histoire : les gouvernements ne peuvent pas refuser le progrès, mais ils peuvent très bien le canaliser.
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