La SEC est obsédée par la crypto avec une constance qui suscite l’admiration. Pire encore, elle ne cache plus ses plans pour la faire tomber.
La SEC se prépare à frapper plus fort que jamais
Le phénomène inquiète la crypto sphère et il est encore loin de se tarir. Après avoir attaqué Ripple, et malgré une victoire ✌️ qui semble plus que jamais compromise, la SEC a jeté son dévolu sur un maximum d’entreprises crypto. Les épinglages font mal mais ils pourraient être le début du pire.
En effet, le directeur de la SEC, Gary Gensler, a déclaré qu’il souhaitait lever 2,4 milliards de dollars de fonds. Ce, dans le but de réglementer la crypto. Selon lui, l’argent serait réutilisé dans le déploiement de contrôles et le développement d’outils voire même de lois pour endiguer la cybercriminalité.
La mauvaise réputation de l’industrie à la peau dure. En conséquence, cela pourrait valoir, à nouveau, une vague de procès toujours plus intense aux entreprises crypto. Peu d’organismes risquent d’être épargnés, à l’heure même où des banques 😰 se voient forcées de leur tourner le dos.
Par la même occasion, la vague de surveillance de la crypto qui pourrait survenir d’ici la fin de l’année 2023 pourrait servir d’excuse pour le renforcement de 😬 régulations toujours plus handicapantes.
Une initiative peu rentable ?
À l’annonce de Gary Gensler, on peut s’interroger : les motivations sont-elles vraiment de protéger les clients ou de se débarrasser définitivement de la concurrence de la crypto ? Pour l’industrie, la question ne se pose même pas et pour le Sénat américain 🤔 non plus !
De même, la levée de fonds organisée par la SEC laisse présager de grands coups de filet d’une violence inédite, mais la hauteur de la somme demandée prouve d’une certaine manière que la régulation crypto n’est pas si rentable que cela pour l’autorité financière.
Elle doit donc rassembler suffisamment d’argent pour compenser d’éventuelles pertes dues à des procès interminables et on est en droit de se demander si la motivation ne serait pas simplement financière. En effet, bien souvent, la SEC abandonne toute poursuite en cas de paiement d’une amende.
De son côté, la crypto se prépare déjà à contre-attaquer. S’il y a bien une entreprise qui ne craint pas la SEC, c’est bien Ripple et son PDG. Ces derniers tire d’ores et déjà la sonnette d’alarme en tentant de s’opposer à l’autorité avant même qu’elle agisse.
La morale de l’histoire : pour la SEC, la justice est l’administration de la force.
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