Coup de tonnerre dans le monde de l’IA : le Parlement Européen a adopté une régulation qui pourrait avoir plus d’impact que prévu.
La régulation IA, un vrai chamboulement pour le secteur ?
Vous croyiez que seule la crypto serait victime du durcissement de ses régulations en Europe ? L’intelligence artificielle en fait également les frais. D’ailleurs, la loi qui la concerne n’a rien à envier à la 😬 loi MiCA.
En effet, les membres du Parlement Européen se sont réunis la semaine dernière et ont approuvé le texte de l’IA Act. Soit, la loi qui devrait encadrer l’intelligence artificielle d’ici quelques années. Un événement qui resserre la vis et qui devrait provoquer de nombreux chamboulements pour cette nouvelle technologie. D’autant plus que le texte est plus dur 😵💫 qu’annoncé auparavant.
Selon un rapport publié par CNBC, la régulation en question classerait les utilisations de l’IA dans cinq catégories de risques, du plus innocent au plus dangereux. Or, parmi certaines utilisations considérées comme inadmissibles, on trouve ces exemples-ci :
Extrait du rapport de CNBC.
- Systèmes d’IA utilisant des techniques subliminales ou des techniques manipulatrices ou trompeuses pour déformer le comportement
- Systèmes d’IA exploitant les vulnérabilités d’individus ou de groupes spécifiques
- Systèmes de catégorisation biométrique basés sur des attributs ou des caractéristiques sensibles
- Systèmes d’IA utilisés pour la notation sociale ou l’évaluation de la fiabilité
- Systèmes d’IA utilisés pour les évaluations des risques prédisant les infractions pénales ou administratives
- Systèmes d’IA créant ou élargissant des bases de données de reconnaissance faciale grâce à un grattage non ciblé
- Systèmes d’IA déduisant les émotions dans l’application de la loi, la gestion des frontières, le lieu de travail et l’éducation
Mais ce n’est pas tout ! Les problèmes de droits d’auteur ou de détention d’information sont également abordés.
Un impact sur la crypto ?
Par conséquent, certaines utilisations de l’IA pourraient être interdites : recours aux algorithmes sur les réseaux sociaux, présence de publicités sur les plateformes suite à des annonces trompeuses, outils de génération d’images posant des problèmes de droits d’auteur ou encore rétention de données.
Cerise sur le gâteau, les cryptomonnaies basées sur l’IA ou encore l’utilisation de celles-ci pour faire des prédictions pourraient également être bannies puisque celles-ci font l’objet de ☠️ scams. Quant aux publicités mettant celles-ci en avant, elles pourraient tout simplement disparaître.
La morale de l’histoire : la loi est dure, mais c’est la loi.
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