Le projet du créateur de ChatGPT continue d’attirer l’attention des autorités à travers le monde. Les dernières mesures répressives viennent cette fois des autorités argentines. Ces dernières ont commencé à enquêter sur Worldcoin.
Worldcoin dans le viseur des autorités argentines
Le gouvernement argentin a annoncé mener une enquête sur le projet Worldcoin et les méthodes de collecte de données qu’il emploie. L’organisme national de surveillance des données, connu sous le nom d’Agence d’accès à l’information publique (AAIP), s’est récemment adressé à la Fondation Worldcoin. Dans une lettre datée du 7 août, ils ont demandé des informations pour confirmer que l’organisation met en œuvre de manière diligente toutes les mesures possibles pour protéger la vie privée des personnes impliquées dans le projet.
Ainsi, conformément à ce qu’a indiqué le gouvernement, l’Agence d’accès à l’information publique examinera minutieusement les méthodes et les procédures utilisées pour la collecte, la conservation et l’utilisation des données personnelles de Worldcoin. L’agence prévoit de prendre des mesures non divulguées pour rectifier tout problème qui pourrait être identifié après son analyse.
L’agence a déclaré : “Ces dernières semaines, l’affaire a gagné en notoriété en raison de la pratique consistant à scanner le visage et l’iris de nombreuses personnes en échange d’une compensation financière dans différentes parties de la ville autonome de Buenos Aires et des provinces de Buenos Aires, Córdoba, Mendoza et Río Negro.”
Les autorités ont également découvert qu’un certain nombre d’individus ont subi des scans du visage et de l’iris dans différents endroits de la capitale Buenos Aires et d’autres régions, en échange d’une compensation.
L’AAIP souligne que des situations comme celle-ci mettent en évidence l’importance de renforcer le cadre juridique actuel pour la protection des données personnelles, une préoccupation constamment exprimée par l’AAIP lors de discussions et de forums nationaux et internationaux.
Une surveillance mondiale pour la société crypto
Worldcoin est sous le regard attentif des autorités dans de nombreuses régions à travers le monde. Récemment, le projet a été temporairement suspendu au Kenya en raison de préoccupations concernant le non-respect des normes de protection des données des consommateurs. Cependant, au cours de la même semaine, les autorités kenyanes ont levé la suspension et ont affirmé que les opérations étaient conformes aux réglementations locales en matière de collecte de données. Malgré cela, une partie de la classe politique demeure encore critique à l’égard du projet.
En Europe, la France et l’Allemagne mènent des enquêtes sur les pratiques de collecte de données de Worldcoin. Dans une déclaration à Reuters, la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a indiqué qu’elle examinait de près la légalité du projet ainsi que ses méthodes de collecte de données. Au Royaume-Uni, les autorités insistent sur l’importance d’obtenir un consentement clair de la part des individus avant de traiter leurs informations personnelles.
Morale de l’histoire : Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts. En moins d’un mois après son lancement, Worldcoin fait l’objet d’autant d’enquêtes qu’un projet tel qu’Ethereum. Et si cette répression était nécessaire pour permettre au projet de se développer dans cet univers.
Avis de non-responsabilité
Avis de non-responsabilité : Conformément aux directives de The Trust Project, BeInCrypto s'engage à fournir des informations impartiales et transparentes. Cet article vise à fournir des informations exactes et pertinentes. Toutefois, nous invitons les lecteurs à vérifier les faits de leur propre chef et à consulter un professionnel avant de prendre une décision sur la base de ce contenu.