Les autorités kényanes semblent désormais pleinement conscientes que le développement du pays dépendra en grande partie d’une véritable révolution numérique. Après avoir annoncé son système d’identification numérique, le Parlement du Kenya vient de prendre une initiative novatrice dans le domaine de la cryptomonnaie. Il a invité les acteurs impliqués dans ce secteur à collaborer en vue de proposer une législation appropriée pour l’industrie.
Kenya : Laisser les acteurs crypto décider de leur avenir
Selon un journal local, le parlement kenyan a sollicité la contribution des acteurs de l’univers de la crypto et de la blockchain pour élaborer un projet de loi sur les cryptomonnaies. Cette tâche a été confiée à l’Association Blockchain du Kenya (BAK) par la commission du Parlement de l’Assemblée nationale chargé des Finances et de la Planification nationale.
Cette décision, comme l’a déclaré Allan Kakai, le Directeur juridique et politique de l’association au journal Mariblok, vise à permettre au Kenya de prendre la tête de l’industrie sur le continent africain. Il explique : “Nous disons au Parlement : ‘Le Kenya s’est toujours présenté comme la Silicon Savannah ; nous occupons la troisième place en termes d’actifs numériques en Afrique. Si nous ne mettons pas en place un cadre réglementaire et de licences clair, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie et l’île Maurice pourraient prendre la tête, et les investissements qui auraient pu venir au Kenya iraient ailleurs.”
La commission parlementaire a donné à la BAK deux mois pour élaborer ce projet de loi crypto. De plus, elle encourage vivement l’association à mener une campagne de sensibilisation exhaustive sur le trading de cryptomonnaies afin de le rendre plus compréhensible pour le public.
Vouloir prendre son destin en main
Récemment, le Kenya a fait la une des actualités au niveau de l’univers crypto. D’abord, il y a la position du pays contre le projet Worldcoin qui a attiré l’attention des acteurs de l’industrie. Les autorités ont fait savoir qu’ils ont identifié plusieurs préoccupations réglementaires légitimes » liées à l’initiative. Cependant, comme on l’a rapporté la semaine dernière, Worldcoin n’allait pas dans le sens des objectifs du gouvernement. En effet, le Kenya planifiait à lancer un système d’identification numérique.
En septembre, le gouvernement a été fortement critiqué par l’Association kényane de la blockchain (BAK) après avoir introduit la loi financière de 2023, qui oblige les exchanges à retenir 3 % de la valeur des transferts ou des échanges. Cette disposition sera probablement rejetée dans la proposition de loi sur les crypto que l’association prévoit de soumettre au parlement.
Morale de l’histoire : À cœur vaillant, rien d’impossible !
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