La Financial Conduct Authority (FCA) du Royaume-Uni a lancé un avertissement aux entreprises et aux “finfluencers” sur les réseaux sociaux concernant la légalité de leurs publicités en ligne.
Cet avertissement tombe alors que la promotion de services financiers et crypto par le biais de mèmes, de reels et de streaming de jeux suscite de plus en plus d’inquiétudes.
Les influenceurs de meme coins sont sévèrement mis en garde
La FCA a dévoilé des instructions détaillées exigeant que ces publicités soient équitables, claires et non trompeuses afin que les consommateurs puissent prendre des décisions financières en toute connaissance de cause.
Les plateformes de médias sociaux sont en effet devenues le point central des stratégies de marketing. Toutefois, la FCA insiste sur le fait que les “meme coin influencers” sont responsables de l’ensemble de leur contenu promotionnel afin d’en assurer la conformité.
L’autorité a ainsi été sans équivoque dans sa position : promouvoir un produit financier sans l’aval d’une entité autorisée par la FCA est un acte criminel. Les influenceurs qui enfreignent ces règles pourraient même être condamnés à une peine de prison.
L’autorité de régulation se concentre particulièrement sur les influenceurs et sur la protection des consommateurs contre les publicités douteuses et les fraudes en ligne. Lucy Castledine, directrice des investissements des consommateurs à la FCA, a d’ailleurs renforcé ce message.
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“Toute commercialisation de produits financiers doit être équitable, claire et non trompeuse afin que les consommateurs puissent investir, épargner ou emprunter en toute confiance. Les promotions ne sont pas seulement une question de goût, mais aussi de loi. Nous prendrons des mesures à l’encontre de ceux qui font la promotion de produits financiers de manière illégale”, a déclaré M. Castledine.
L’examen minutieux des promotions financières par la FCA se fait évident dans les mesures que l’autorité a prises au cours de l’année écoulée, en supprimant notamment plus de 10 000 publicités trompeuses. Cette répression suggère ainsi que les influenceurs des médias sociaux ne sont pas toujours les mieux placés pour promouvoir des produits financiers complexes. L’agence invite donc les entreprises à évaluer méticuleusement leurs supports publicitaires.
Morale de l’histoire : Qui crie au meme coin s’en mordra les doigts !
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