Alors que de nombreux pays s’apprêtent à bannir ChatGPT, la France va-t-elle suivre le mouvement ? Le Ministre de la Transition Numérique a répondu à la question.
ChatGPT, un sujet épineux pour la France
Plus le temps passe, plus ChatGPT semble se faire des ennemis dans le monde. L’IA générative fait de plus en plus peur malgré 🤯 une récente expérience étonnante. Alors que l’Italie a déjà banni le chatbot et que 😖 l’Allemagne va lui emboîter le pas, que compte faire la France ?
Interrogé sur cette problématique lors d’une interview accordée à France Inter, le Ministre de la Transition Numérique Jean-Noël Barrot s’est montré rassurant sur la suite des opérations. Pour lui, bannir ChatGPT n’est pas une solution envisageable ni envisagée !
Toutefois, si l’IA devrait rester utilisable dans l’Hexagone, la coopération entre la technologie et le gouvernement va devoir nécessiter des efforts. En effet, ChatGPT et plus globalement OpenAI vont devoir se soumettre aux régulations du pays. Notamment en matière de détention des données. De son côté, le gouvernement va se montrer favorable mais pourrait poser un cadre dans les mois à venir.
Les choses pourraient néanmoins changer avec l’arrivée de la 🤔 régulation européenne des IA qui sera déployée en 2025. Sous sa coupe, la France pourrait durcir son cadre et, en cas d’incident notable, il se pourrait toujours que les pays membres décident ensemble de suspendre l’utilisation de ChatGPT.
Le pays veut rester la terre promise de la technologie
Si bannir ChatGPT est hors de question pour Jean-Noël Barrot, c’est sans doute parce que la France tient véritablement à devenir le hub du web3 et des nouvelles technologies en Europe. Un statut qui serait compromis en cas d’interdiction de l’IA. Pour autant, ChatGPT devrait poursuivre son bout de chemin avec ses divers cas d’utilisation.
En attendant, le gouvernement continue de favoriser la blockchain et le metaverse malgré 😬 ses récentes régulations controversées et le durcissement partiel de la licence PSAN. Dans cette perspective, une consultation publique sur les mondes virtuels est organisée. Ainsi, chaque citoyen est invité à y participer jusqu’au 2 mai prochain.
Le but de la démarche est de dresser un tableau des attentes et désirs des français. Ce, avant de décider d’une stratégie de développement nationale.
La morale de l’histoire : en France, il est interdit d’interdire ChatGPT.
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