Wrapped a annoncé la sortie d’Eco BTC (eBTC), qui serait le premier actif “vert” basé sur le bitcoin.
Ce jeudi 27 mai a été un jour important dans le monde de la cryptomonnaie pour les investisseurs soucieux de l’environnement. Wrapped a annoncé le lancement de l’eBTC, qui est considéré comme le premier actif neutre en carbone, ou “vert”, adossé à Bitcoin (BTC). Les investisseurs qui s’inquiètent de l’effet des cryptomonnaies sur l’environnement pourront désormais investir dans le bitcoin sans compromettre leurs convictions. Ceux-ci pourront ainsi effectuer des transactions en utilisant un actif adossé sur un rapport 1:1 au BTC.
D’autres avantages pour les écologistes qui cherchent à investir sont la possibilité de suivre les données nécessaires aux programmes de durabilité et d’utiliser le BTC dans des applications de trading et de finance décentralisée (DeFi), tout en gardant à l’esprit le respect de l’environnement. L’eBTC sera disponible sur la blockchain Celo par le biais du logiciel Ubeswap.
Le nouvel actif vert combine le bitcoin et les crédits carbone MOSS Earth (MCO2) dans un nouvel actif numérique unique. MOSS Earth est l’une des plus grandes plateformes environnementales du secteur, et qui vise à lutter contre le changement climatique en réduisant l’empreinte carbone des monnaies numériques.
Les crédits carbone MOSS sont codés dans la blockchain et entièrement tokenisés. Ces crédits carbone tokenisés contribuent à accroître les efforts de conservation de l’environnement au niveau mondial.
Les préocupations persistent quand à l’empreinte carbone des cryptomonnaies
La remontée du cours de Bitcoin, après le dernier crash, s’accompagne d’une inquiétude croissante quant à l’énergie utilisée par l’ensemble des cryptomonnaies. Depuis des années, les experts du secteur s’interrogent sur la quantité massive d’énergie nécessaire à la mise en circulation de nouvelles pièces.
À lui seul, le BTC a une empreinte carbone comparable à celle de pays entiers comme la Nouvelle-Zélande, chacun produisant environ 36,95 mégatonnes de CO2 par an. À vari dire, si Bitcoin lui-même était un pays, il se classerait au trente-troisième rang mondial, consommant près de 77,78 térawattheures (TWh). En d’autres termes, le minage de bitcoins consomme suffisamment d’énergie pour faire fonctionner la moitié de l’Australie. Certains chercheurs, comme ceux de Cambridge, estiment que ce chiffre pourrait être plus proche de 110,55 TWh.
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