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Block de Jack Dorsey : La nouvelle cible de l’ange noir de Wall Street

2 mins
Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • La société spécialisée dans le short selling, Hindenburg Research, vient de sortir un rapport choc sur Block.
  • Block fait l'objet d'accusations de faits de fraudes, de pratiques prédatrices et de gonflement du nombre de ses utilisateurs.
  • Block a fait savoir qu’il comptait initier des actions en justice contre Hindenburg pour ce qu’elle qualifie de "rapport factuellement inexact et trompeur". 
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L’entreprise pro-crypto Block, dirigée par Jack Dorsey, fait l’objet de graves accusations. On reproche à la fintech des faits de fraude, de pratiques prédatrices et de gonflement du nombre de ses utilisateurs. Peu de temps après le rapport, le cours de l’action Block a perdu 14,82 % en bourse.

Hindenburg accuse la société de Jack Dorsey

La société spécialisée dans le short selling, Hindenburg Research, vient de sortir un rapport choc sur Block. Les chercheurs de l’entreprise auraient découvert que le spécialiste du paiement électronique aurait trafiqué ses comptes en surestimant le nombre de ses utilisateurs.

« En résumé, nous pensons que Block a trompé les investisseurs sur des indicateurs clés et a adopté des offres prédatrices et les pires pratiques en matière de conformité afin d’alimenter la croissance et de tirer profit de la facilitation de la fraude à l’encontre des consommateurs et du gouvernement. »

affirme Hindenburg dans son rapport

La firme de recherche a révélé que près de 75 % des comptes de Block étaient faux. En effet, la société de Jack Dorsey aurait intentionnellement mis en place une approche de conformité qui ne faisait qu’attirer des usurpateurs d’identité. Hindenburg a rapporté également que le système de Block n’avait aucun système de blacklisting pour les utilisateurs qui créaient des comptes à des fins criminelles.

Alors que le cours de l’action Block a augmenté de 600 % pendant la période de la pandémie, Hinbenburg affirme que les dirigeants de l’entreprise ont vendu pour plus d’un milliard de dollars du titre de la société grâce à ses facilitations de fraude.

« La “magie” des activités de Block ne réside pas dans l’innovation perturbatrice, mais plutôt dans la volonté de l’entreprise de faciliter la fraude à l’encontre des consommateurs et du gouvernement, d’éviter la réglementation, de déguiser des prêts et des frais prédateurs en technologie révolutionnaire et d’induire les investisseurs en erreur au moyen de mesures gonflées. »

ajoute la firme de recherche

Comme à son habitude, Hindenburg a déclaré avoir pris une position à découvert sur l’action de Block. En passant, la valeur de celle-ci a dégringolé après la publication du rapport. Le cours du SQ clôturait la séance du jeudi avec une perte de 14,82 %.

Block réagit aux accusations

Quelques heures après la publication du rapport, Block a sorti un communiqué de presse pour rassurer les investisseurs. L’entreprise a fait savoir qu’elle comptait initier des actions en justice contre Hindenburg pour ce qu’elle qualifie de « rapport factuellement inexact et trompeur. »

« Hindenburg est connu pour ce type d’attaques, qui visent uniquement à permettre aux vendeurs à découvert de tirer profit de la baisse du cours des actions. Nous avons examiné le rapport complet dans le contexte de nos propres données et nous pensons qu’il est conçu pour tromper et confondre les investisseurs. »

précise Block dans son communiqué

La compagnie spécialisée dans les  paiements électroniques a rappelé qu’elle est : « une entreprise publique hautement réglementée qui publie régulièrement des informations et qui a confiance dans ses produits, ses rapports, ses programmes de conformité et ses contrôles. »

Morale de l’histoire : Qui a tort ou raison ? Ce qu’on observe a du moins atteint son objectif dans le court terme en faisant reculer le cours de l’action Block.

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Samuel Cange
Samuel Cange est un rédacteur crypto expérimenté avec un master en économie de l'Université de Namur (Unamur). Il a commencé à travailler en tant que rédacteur crypto en 2020, ce qui lui a permis d'acquérir une connaissance approfondie du marché des cryptomonnaies ainsi que de l'industrie de la blockchain en général. En dehors de son travail en tant que rédacteur, Samuel participe activement à la vulgarisation des cryptomonnaies sur les réseaux sociaux. Il possède un compte Facebook privé...
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