La société française Crypto Blockchain Industries sera cotée à la bourse de Paris Euronext.
La cotation sur la bourse de trading multilatéral européenne illustre l’attrait bourgeonnant des cryptomonnaies à échelle mondiale. Crypto Blockchain Industries prévoit de coter ses actions au prix de 2 euros, ce qui lui donnerait une capitalisation boursière d’environ 38,7 millions d’euros.
La croissance de la crypto en France
Bien qu’elle ne fasse pas toujours les gros titres dans la communauté internationale des cryptomonnaies, la France ne manque pas de réaliser des développements considérables sur divers fronts.
En août, la société française de gestion de fonds Melanion Capital a reçu l’approbation de l’Union européenne pour la création d’un ETF sur les actions en Bitcoin. Selon la société, l’ETF d’actions sur Bitcoin s’intéresse au risque de perte et de piratage des tokens. Pour que cela soit possible, Melanion Capital a l’intention d’investir dans un certain nombre d’actions ayant une corrélation d’environ 90% avec le cours de Bitcoin.
Melanion a souligné que l’ETF est une option globalement plus sûre que l’investissement direct sur Bitcoin. Ces propos se trouvent renforcés par le fait que selon Cyril Sabbagh, responsable des ETF chez Melanion Capital, l’ETF du gestionnaire évalue les facteurs de risque et de piratage. Il s’agit souvent de deux des principales préoccupations des investisseurs institutionnels lorsqu’ils envisagent d’acheter du BTC.
De même, après avoir été approuvés par la SEC, les deux premiers ETF Bitcoin étasuniens ont fait leurs débuts sur les marchés des États-Unis la semaine dernière.
Le développement d’une CBDC
Parallèlement, sur un autre front financier, la Banque de France s’est associée à l’autorité monétaire de Singapour en juillet pour explorer les options d’applications transfrontalières des monnaies numériques de banque centrale (CBDC).
La Banque de France et l’Autorité monétaire de Singapour (MAS) ont ainsi mené à bien une expérience de paiement et de règlement transfrontaliers par le biais d’une CBDC. Les transactions expérimentales ont impliqué un certain nombre de CBDC différentes, toutes liées sur un réseau commun entre les deux nations.
Ces essais, qui ont été réalisés avec l’aide d’Onyx, la division des devises numériques de JPMorgan, visaient à simuler des transactions transfrontalières telles qu’elles se produiraient dans le monde réel. Onyx avait déjà participé à un test similaire de CBDC transfrontalière pour la Banque centrale de Bahreïn en 2021.
Ce test constituait la dernière phase du programme de CBDC de gros de la Banque de France. Selon cette dernière, le projet est la “première expérience de m-CBDC à avoir appliqué des capacités automatisées de tenue de marché et de gestion des liquidités pour récolter des gains d’efficacité en matière de paiement et de règlement transfrontaliers.”
Le projet devrait se terminer à la fin de l’année 2021.
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