Les sollicitations de Greenpeace par rapport à la quantité d’énergie utilisée chaque année par Bitcoin ont porté leurs fruits. La petite pièce orange a fait des efforts et cela lui a rapporté de nombreux autres avantages.
Des efforts considérables accompagnés de récompenses
Alors que Bitcoin ne cessait d’être pointé du doigt à cause de son minage énergivore, les menaces ne sont pas tombées dans l’oreilles d’un sourd. Plus soucieuse de l’environnement qu’on ne le pense, la crypto sphère a déployé les efforts nécessaires pour se remettre en question. Selon une enquête réalisée par le Bitcoin Mining Council, qui rassemble les sociétés de minage de crypto sous forme d’un forum, les chiffres de l’efficacité de Bitcoin ont évolué positivement depuis que les mineurs sont alimentés par des énergies renouvelables.
Nous avons observé une augmentation de 63 % de l’efficacité d’une année sur l’autre en raison des progrès de la technologie des semi-conducteurs, de l’expansion rapide de l’exploitation minière nord-américaine, de l’exode chinois et de l’adoption mondiale d’énergie durable et de techniques modernes d’extraction de bitcoins.
Michael Saylor, PDG de MicroStrategy et membre du Bitcoin Mining Council
La phénomène s’explique en partie par la découverte de nouvelles technologies capables de moins consommer tout en produisant tout autant, voire mieux. Alors que certaines fermes de minage étaient équipées de machines parfois âgées, la nécessité de se renouveler a permis l’acquisition d’un nouveau matériel qui a permis à l’industrie de battre des records. Le tout, bien sûr, en utilisant une énergie basée en partie sur du renouvelable. On estime ainsi que la part d’utilisation des énergies durables dans le secteur du minage est désormais de 58,4%, soit 59% de plus qu’en 2021.
Au premier trimestre 2022, le hashrate et la sécurité associée du réseau Bitcoin se sont améliorés de 23 % d’une année sur l’autre, tandis que la consommation d’énergie a diminué de 25 %.
Michael Saylor, PDG de MicroStrategy et membre du Bitcoin Mining Council
Grâce à cela, Bitcoin consomme maintenant 0.16% de l’économie mondiale et représente 0,085% de la production en CO² de toute la planète. En outre, l’industrie du minage de la petite pièce orange est maintenant considérée comme l’activité utilisant le plus d’énergies renouvelables par rapport aux puissances mondiales. Un véritable exploit compte tenu de sa consommation initiale et de l’impact que cette dernière avait sur l’écologie.
La crypto sphère continue sa transition écologique
Si les fermes de minage ont déjà bien entamé le chemin vers une production plus verte, d’autres ne cessent de se creuser la tête pour rendre l’industrie des cryptomonnaies plus respectueuse de l’environnement. Certains coins se basent même sur cet idéal ; Cardano, Green Bitcoin ou encore Ecocoin qui récompense chaque bonne action pour la planète, ils sont nombreux à participer à l’effort de manières différentes mais toujours efficaces.
Pour Ethereum, dont les jetons non fongibles sont encore très en retard, il n’est pas encore possible d’améliorer la génération des œuvres d’art numériques qui reste encore très énergivore. La simple mise en vente d’un NFT consomme actuellement autant qu’un vol en avion. Cependant, Ethereum compte bien arranger les choses en proposant une toute nouvelle version de son système, qui permettrait de consommer près de 99% d’énergie en moins. Les jetons non fongibles vont donc devoir se mettre au pas à leur tour !
Avis de non-responsabilité
Avis de non-responsabilité : Conformément aux directives de The Trust Project, BeInCrypto s'engage à fournir des informations impartiales et transparentes. Cet article vise à fournir des informations exactes et pertinentes. Toutefois, nous invitons les lecteurs à vérifier les faits de leur propre chef et à consulter un professionnel avant de prendre une décision sur la base de ce contenu.
