Quelques heures après l’annonce de la fin du BUSD, la lumière se fait sur la situation et les choses semblent désormais loin de ce que l’on croit.
Un BUSD plongé par une entreprise jalouse ?
Décidément, depuis la chute de FTX, tous les coups semblent permis dans la crypto. Alors que Binance et tout l’écosystème doivent se remettre de 🔚 la fin de l’émission du BUSD, la culpabilité d’un concurrent est désormais invoquée.
En effet, selon 🖹un rapport publié par Bloomberg, la société Circle aurait elle-même mis la puce à l’oreille des régulateurs américains. L’émettrice du stablecoin USDC aurait déposé plainte l’année dernière en accusant Binance de ne pas avoir entièrement collatéralisé son jeton.
En d’autres termes, la plateforme crypto ne disposerait pas de suffisamment d’argent pour garantir tous les BUSD en circulation. Par la suite, Binance a enchaîné les incidents, à l’image de 🏦l’implication d’une banque dans les transferts de jetons. Mais encore, la révélation concernant le même BUSD, dont une partie des pièces ne seraient pas réglementées.
Enfin, le récent scandale des wallets fourre-tout chez Binance a rajouté de l’huile sur un feu déjà très épris. Ainsi, l’argent des clients ne semblait pas bien collatéralisé, suscitant sans doute la méfiance des régulateurs américains. Or, dans ces situations, la SEC n’est jamais bien loin…
Un complot inventé de toute pièce ?
Si la plainte déposée par Circle a sans aucun doute mis le feu aux poudres, de nombreux médias et internautes crient au conflit d’intérêt. Selon eux, l’entreprise crypto aurait tenté de faire plonger Binance et donc de se débarrasser de sa plus grande concurrente.
Cependant, pour Changpeng Zhao, il n’en serait rien. En effet, ce dernier a préféré éviter une quelconque polémique néfaste pour l’industrie crypto. L’entrepreneur a même affirmé lors d’un Twitter Space que Circle n’aurait eu aucun avantage à comploter.
En effet, en signalant Binance, Circle s’attirerait elle-même les foudres de la SEC. Son stablecoin l’USDC pourrait également entrer dans le collimateur du gendarme étatsunien. Quoi qu’il en soit, Circle ne s’est pas encore exprimé concernant les accusations de complot. Ce, malgré les nombreuses sollicitations de la crypto sphère. L’affaire reste donc à suivre.
La morale de l’histoire : qui se frotte à Binance s’y pique.
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