Pour les pays comme le Nigéria qui ont adopté les CBDC, le résultat est catastrophique. Retour sur une expérimentation qui pourrait, à terme, donner naissance à un nouvel ordre mondial.
Les nigérians disent non aux CBDC
Plus le temps passe et plus ils font trembler la crypto : les CBDC continuent d’être émis partout dans le monde et 😒l’Union européenne pourrait bientôt rejoindre le mouvement. Cependant, l’arrivée de ces derniers mène parfois à la catastrophe.
C’est, par exemple, le cas au Nigéria. Officiellement émis depuis 2021, le e-Naira est loin de faire l’unanimité du côté de la population. Face à cette réticence, la Banque Centrale du pays a tout d’abord limité les retraits d’espèces.
Toutefois, les nigérians ont toujours trouver de quoi contourner cette règle. C’est pour cela que le 3 février dernier, il a été décidé de rendre certains billets plus rares, afin d’obliger la population à se tourner vers le fameux CBDC officiel.
Cette nouvelle mesure n’a fait que rajouter de l’huile sur le feu. Au cours de la journée d’hier, de nombreuses émeutes ont éclaté dans le pays, avec des manifestants attaquant les banques et les distributeurs automatiques.
Pour l’instant, ni le gouvernement nigérian ni la banque centrale locale ne se sont exprimés concernant ces incidents. Dans le pays, les émeutes font néanmoins débat, à l’heure où on se demande s’il ne vaudrait pas mieux attaquer les bâtiments officiels plutôt que des banques tenues par des particuliers.
Un événement qui va propulser la crypto ?
À travers ces événements, le Nigéria confirme toutes les craintes de la population. Les CBDC entraînent de nombreuses dérives, y compris le contrôle financier et la censure qui s’en suit.
Interrogées à ce sujet, 😖 aucune Banque Centrale n’a caché ses ambitions en ce sens. Malheureusement, pour l’instant, la réticence des nigérians ne semble pas influencer le cours des événements et l’euro numérique est encore et toujours au programme.
Cependant, la crypto pourrait tirer son épingle du jeu, à l’heure où la popularité de Bitcoin explose au Nigéria. Le temps saura nous dire si d’autres populations voudront suivre cet exemple et si l’industrie deviendra l’alternative désignée au contrôle des banques.
La morale de l’histoire : avec les CBDC, lorsqu’on perd le contrôle de son argent, on perd sa liberté.
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