En 2022, les hacks crypto ont coûté 3,9 milliards de dollars à l’écosystème Web3. Heureusement, il existe des hackers éthiques qui sont prêts à protéger le secteur sans rien attendre en retour.
Dans le monde de la crypto, les hackers éthiques ne cherchent pas à se remplir les poches, mais plutôt à résoudre des problèmes techniques. C’est du moins ce que révèle une étude publiée jeudi 9 mars par ImmuneFi, une plateforme de primes aux bugs spécialisée dans le 🌐 Web3.
L’étude, intitulée “Hacker Ecosystem Survey”, révèle que 77 % des hackers éthiques se disent plus intéressés par la résolution de problèmes techniques que par l’argent. 69 % sont intéressés par l’argent, 62 % par les opportunités de carrière et 38 % par le développement de la communauté. De même, les hackers éthiques sont motivés par d’autres facteurs, comme l’apprentissage de l’avenir d’Internet et des technologies décentralisées et le fait de garder une certaine longueur d’avance.
Pour rappel, un hacker éthique, ou white hat hacker, est quelqu’un qui pirate des systèmes et des réseaux à des fins éthiques. Son objectif est donc de tester et d’améliorer les systèmes dans lesquels il s’introduit. Parfois, il le fait avec la permission de la plateforme concernée, et parfois il le fait de manière arbitraire. Attention toutefois à ne pas confondre les hackers white hat avec les “black hat”, qui mènent des hacks crypto à des fins personnelles ou malveillantes.
Hacks crypto : un jeu d’enfant pour la génération Z
Selon Chainalysis, les hacks crypto ont coûté plusieurs milliards de dollars au secteur de la finance décentralisée (💰DeFi). Ainsi, les entreprises crypto sont prêtes à payer le prix fort pour s’offrir les services des hackers éthiques. Mais qui sont donc ces geeks qui veillent sur la sécurité des plateformes crypto ?
Selon le rapport, 54 % des hackers éthiques ont entre 20 et 29 ans et seulement 12,4% d’entre eux ont plus de 40 ans.
Alors que de plus en plus de femmes s’essayent aux hacks crypto, 95,5 % des pirates informatiques sont des hommes. 55,8 % d’entre eux considèrent le piratage comme leur travail principal, tandis que les 44,2 % restants le font uniquement pendant leur temps libre. De même, la plupart des hackers éthiques sont des développeurs de logiciels dans les secteurs du Web3 ou de la sécurité.
Autre point important, 92 % des hackers éthiques s’intéressent à la blockchain Ethereum (ETH). Solana (SOL) occupe la deuxième position à 31 %, suivi d’Avalanche (AVAX) à 20,4 %, de Cosmos (ATOM) à 13,3 % et de Tezos (XTZ) à 8 %.
Morale de l’histoire : décidément, les hackers éthiques sont bien plus généreux qu’on ne le pensait.
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