Les problèmes s’accumulent pour Sam Bankman Fried. Le fondateur de l’exchange FTX est inculpé pour des faits de corruption en Chine.
Sam Bankman Fried, mieux connu sous le nom de « SBF » fait face à une nouvelle charge. Ce, d’après un acte d’accusation complémentaire publié par les procureurs américains au cours de la journée crypto. Au total, c’est un nombre de 13 accusations qui seraient retenues contre l’entrepreneur en lien à l’effondrement de l’exchange FTX.
« L’acte d’accusation S5, dont les scellés ont été levés ce matin, reprend les douze chefs d’accusation contenus dans l’acte d’accusation S3, ainsi qu’un chef d’accusation supplémentaire pour conspiration en vue de violer les dispositions anti-corruption de la loi sur les pratiques de corruption à l’étranger (“FCPA”), en violation de l’article 371 du titre 18 du code des États-Unis (U.S.C. § 371) ».
Pour ce qui est de la dernière en date, SBF est épinglé pour avoir versé des pots-de-vin à un ou plusieurs fonctionnaires du gouvernement chinois. Ce, afin de les inciter à débloquer des comptes appartenant à Alameda Research, la branche d’investissement de FTX.
D’après le document partagé par la justice américaine, ces comptes contiendraient plus d’un milliard de dollars en cryptomonnaies.
En fait, les autorités chinoises avaient bloqué des comptes d’Alameda Research. Ce, sur deux des plus grands exchanges opérant dans le pays au début de l’année 2021. L’acte d’accusation rapporte que depuis cette époque, SBF a tenté de tout faire pour récupérer les cryptomonnaies sur ces comptes.
« Après des mois de tentatives infructueuses pour débloquer les comptes, Samuel Bankman-Fried a discuté avec d’autres personnes. Il a finalement ordonné le versement d’un pot-de-vin de plusieurs millions de dollars pour tenter de débloquer les comptes ».
D’ailleurs, le procès de SBF aura lieu le 2 octobre 2023. Comme on l’a rappelé au début de l’article, ce dernier devra répondre à une dizaine de chefs d’accusation. Dont des charges de fraude électronique, la fraude en matière de valeurs mobilières et le complot en vue de commettre une fraude bancaire. S’il plaide coupable, il peut écoper d’une sentence de 160 ans de prison.
Morale de l’histoire : La société pardonne souvent au criminel, jamais elle ne pardonne au rêveur.
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