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Crypto Africa : Quand le Bitcoin propulse le développement de l’énergie dans la région

3 mins
Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • Alors que plus de 500 millions de personnes n'ont pas encore accès à l'électricité sur le continent africain, des solutions de minage axées sur le Bitcoin pourraient contribuer à résoudre cette problématique.
  • La société kényane Gridless utilise des micro-réseaux hydroélectriques de moins de 1 mégawatt pour fournir de l'électricité à des communautés rurales en Afrique de l'Est.
  • Cependant, la réglementation du minage de Bitcoin en Afrique reste floue et pose plusieurs défis aux acteurs de l'industrie.
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En Afrique, le Bitcoin favorise le développement énergétique en soutenant des solutions de minage axées sur les cryptomonnaies, notamment la construction de micro-réseaux alimentés par des sources d’énergie renouvelable. L’initiative de la Green African Mining Alliance (GAMA), créée par Gridless en collaboration avec d’autres entreprises africaines, contribue à résoudre le problème de l’accès à l’électricité tout en promouvant un développement durable.

Le Bitcoin favorise le développement des énergies renouvelables en Afrique

Alors que plus de 500 millions de personnes n’ont pas encore accès à l’électricité sur le continent africain, des solutions de minage axées sur le Bitcoin pourraient contribuer à résoudre cette problématique tout en favorisant un développement énergétique durable.

L’une de ces solutions consiste à construire des micro-réseaux alimentés par des sources d’énergie renouvelable, offrant ainsi une alternative aux infrastructures électriques traditionnelles. Par exemple, la société kényane Gridless utilise des micro-réseaux hydroélectriques de moins de 1 mégawatt pour fournir de l’électricité à des communautés rurales en Afrique de l’Est. Grâce à des financements récents, dont une série dirigée par Jack Dorsey, Gridless a pu étendre ses opérations à d’autres communautés kényanes.

Ce modèle est également adopté dans d’autres régions du continent. Le parc national des Virunga, dans l’est de la République démocratique du Congo, exploite son potentiel hydroélectrique pour le minage de Bitcoin, ce qui lui permet de générer des fonds afin de soutenir ses efforts de conservation et de développement dans une région marquée par des années de violence, de déforestation, de maladies et de confinement.

Gridless : Promoteur de l’énergie renouvelable pour le Bitcoin en Afrique

Gridless a joué un rôle clé dans le développement de l’énergie renouvelable pour le Bitcoin en Afrique. En collaboration avec QRB Labs (Éthiopie), Sukuma Ventures (Kenya) et Trojan Mining (Nigeria), Gridless a créé la Green African Mining Alliance (GAMA). L’objectif principal de cette alliance est de développer une approche unifiée et normalisée pour l’exploitation minière durable des crypto-monnaies en Afrique.

En formant cette alliance, ces entreprises visent à relever les défis liés à l’extraction de crypto-monnaies en Afrique, en mettant l’accent sur la durabilité et l’impact environnemental. La GAMA promeut l’utilisation de sources d’énergie renouvelables et encourage la mise en œuvre de pratiques respectueuses de l’environnement dans le processus d’extraction. Grâce à leurs efforts de collaboration, ces entreprises travaillent à établir un cadre garantissant des pratiques minières responsables et durables sur le continent africain.

Ces initiatives de minage de Bitcoin utilisant des énergies renouvelables contribuent à créer une demande constante et fiable en électricité, permettant ainsi d’exploiter les surplus d’énergie renouvelable qui pourraient autrement être gaspillés. Ces projets contribuent ainsi à un avenir énergétique plus durable en exploitant les ressources locales et en réduisant la dépendance aux énergies fossiles.

Des défis réglementaires à relever

Le minage de Bitcoin en Afrique présente un potentiel prometteur pour stimuler le développement économique et énergétique du continent. Cependant, la réglementation du minage de Bitcoin en Afrique reste floue et pose plusieurs défis aux acteurs de l’industrie.

Dans de nombreux pays africains, le minage de Bitcoin n’est ni explicitement interdit ni réglementé de manière claire. Cette incertitude réglementaire dissuade certains mineurs de Bitcoin de s’engager dans des projets publics ou de rejoindre des initiatives telles que l’Alliance minière africaine verte (GAMA), par crainte de représailles gouvernementales. Beaucoup préfèrent rester anonymes afin d’éviter d’attirer l’attention des autorités.

De plus, les mineurs de Bitcoin qui opèrent à grande échelle rencontrent des difficultés pour obtenir les licences de développement énergétique nécessaires à leurs activités. Par ailleurs, les coûts élevés d’importation du matériel nécessaire au minage de Bitcoin constituent un autre obstacle majeur.

Malgré ces défis, les entrepreneurs et investisseurs avisés en matière de Bitcoin reconnaissent le potentiel lucratif des sites de minage écologiques en Afrique. Les initiatives de minage de Bitcoin utilisant des énergies renouvelables et des micro-réseaux sur mesure émergent dans toute l’Afrique, ouvrant la voie à un avenir durable pour le minage de Bitcoin sur le continent.

Morale de l’histoire : Bitcoin, enfer énergétique des uns et paradis des autres.

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Samuel Cange
Samuel Cange est un rédacteur crypto expérimenté avec un master en économie de l'Université de Namur (Unamur). Il a commencé à travailler en tant que rédacteur crypto en 2020, ce qui lui a permis d'acquérir une connaissance approfondie du marché des cryptomonnaies ainsi que de l'industrie de la blockchain en général. En dehors de son travail en tant que rédacteur, Samuel participe activement à la vulgarisation des cryptomonnaies sur les réseaux sociaux. Il possède un compte Facebook privé...
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