Le robot IA répondra à toutes les demandes et réclamations courantes des clients, mais IKEA ne compte pas se séparer de ses employés.
Billie, l’assistante IA d’IKEA, a traité 47% des demandes des clients au cours des deux dernières années. De leur côté, les 8 500 employés du centre d’appels seront formés pour occuper d’autres postes au sein de l’entreprise.
Pas de licenciements en vue chez IKEA
Ulrika Beisert, responsable de la culture d’entreprise chez Ingka Group, la société mère d’IKEA, a souligné que le groupe s’engage à améliorer les compétences des employés sans réduire ses effectifs.
Les anciens employés du centre d’appels ont été reconvertis en conseillers en décoration d’intérieur. Ces derniers peuvent gagner jusqu’à 31 $ pour chaque consultation de 45 à 60 minutes. En effet, le géant suédois facture près de 158 $ pour trois consultations sur l’aménagement de l’espace de travail, un plan d’étage et des images en 3D.
Rien que l’année dernière, les consultations à distance ont rapporté 1,4 milliard de dollars à Ingka Group.
D’après une étude de Goldman Sachs, ces nouveaux emplois permettent de compenser l’impact économique de l’automatisation. Cependant, les nouvelles technologies d’automatisation font stagner les salaires des personnes dont elles remplacent les emplois.
Sans surprise, les personnes occupant des emplois administratifs sont souvent les plus vulnérables aux risques de l’automatisation.
Les gouvernements doivent réagir, selon Goldman Sachs
La banque d’investissement s’attend à ce que l’IA générative augmente la productivité de l’industrie américaine de près de 1,5 % au cours de la prochaine décennie. Grâce à ces nouvelles technologies d’intelligence artificielle, la croissance de l’économie américaine devrait atteindre 7% d’ici dix ans.
D’après la banque, les gouvernements doivent également taxer les employeurs qui ne contribuent pas à la reconversion professionnelle des employés remplacés par l’IA. De même, ils pourraient offrir des allégements fiscaux aux entreprises qui aident leurs employés à explorer de nouveaux horizons.
Par exemple, le cabinet d’audit PwC a investi 1 milliard de dollars dans l’intelligence artificielle et la formation de 65 000 employés à l’utilisation de cette nouvelle technologie.
Les entreprises peuvent également utiliser des outils blockchain, comme Doppl qui permet de créer des “jumeaux numériques” des employés. D’après Exclusible, le développeur de Doppl, les jumeaux numériques peuvent interagir avec des personnes réelles et même effectuer des tâches.
Ainsi, les employeurs peuvent créer des jumeaux numériques de leurs employés et leur confier des tâches dans les mondes réel et virtuel.
Morale de l’histoire : la révolution IA ne fait que commencer !
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