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OKCoin, la prochaine victime des régulateurs US ?

3 mins
Par David Thomas
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EN BREF

  • OKCoin a récemment été épinglé par la FDIC.
  • L’exchange est accusé d’avoir induit en erreur les investisseurs américains.
  • Pendant ce temps, le coup de filet des régulateurs US contre le marché crypto se poursuit.
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Après Coinbase, Binance, Kraken et Gemini, les régulateurs US ont braqué leurs projecteurs sur OKCoin.

La Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) des États-Unis accuse OKCoin d’avoir induit en erreur les clients américains en leur disant que leurs comptes étaient protégés par une assurance fédérale.

Ainsi, l’agence a ordonné à OKCoin de prendre toutes les mesures correctives nécessaires. En cas de non obtempération, l’exchange risque d’être épinglé pour violation de l’article 18 (a) (4) du Federal Deposit Insurance Act.

OkCoin dans la tourmente ?

OKCoin aurait affirmé que sa blockchain était agréée par la FDIC. De même, il aurait assuré à ses clients américains que leurs comptes étaient protégés par une assurance fédérale, sans préciser si celle-ci concernait les dépôts en fiat ou en crypto.

De même, selon la FDIC, l’exchange a omis de publier la liste des institutions de dépôt assurées qui détiennent les fonds des clients.

Dans un communiqué publié ce jeudi, l’agence a déclaré

“En vertu de l’article 328, personne ne peut déclarer ou laisser entendre qu’un produit financier non assuré est assuré ou garanti par la FDIC dans le cadre d’une publicité, d’une sollicitation ou de toute autre publication ou diffusion”.

Ainsi, l’agence de réglementation a ordonné à OKCoin de retirer les affirmations selon lesquelles ses produits sont assurés par la FDIC. La bourse crypto est également tenue de retirer ces affirmations de tous ses supports de communication, y compris son site web et ses applications mobiles. Enfin, elle risque de s’exposer à de lourdes sanctions si elle publie des déclarations similaires à l’avenir.

OKCoin doit également soumettre une confirmation écrite de sa conformité dans les 15 jours suivant la réception de l’avertissement.

Rappelons à titre d’information que le secteur bancaire américain est régi par La FDIC, la Réserve fédérale (Fed) et l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC).

Alors que les déboires judiciaires se multiplient, certaines personnalités éminentes de la crypto sphère accusent les régulateurs US de vouloir détruire la crypto. D’après l’investisseur Nic Carter, “les régulateurs américains ont conspiré pour étouffer l’industrie crypto aux États-Unis”.

Régulateurs US vs Plateformes crypto : la guerre se poursuit

Plus tôt cette année, Gemini est tombé sous le feu des critiques à cause de ses produits Earn. En effet, Gemini écrivait noir sur blanc dans ses conditions d’utilisation que les dépôts des clients étaient “éligibles à l’assurance FDIC”. Cependant, les clients ont rapidement découvert que ce n’était pas le cas.

Notons par ailleurs que la FDIC n’a pas hésité à renflouer Signature Bank et Silicon Valley Bank. Pourtant, SVB détenait une grande partie des réserves du stablecoin USDC de Circle.

De même, la SEC a récemment épinglé Coinbase pour avoir omis de s’enregistrer en tant que courtier et avoir exposé ses clients à des risques substantiels. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, le gouvernement américain a déjà utilisé l’exchange pour stocker ses réserves crypto.

Avant d’attaquer Coinbase et Binance, le gendarme boursier américain a accusé la bourse crypto Kraken d’avoir vendu des titres non enregistrés à ses clients. Après une bataille juridique de plusieurs semaines, l’exchange a dû suspendre ses services de staking aux États-Unis.

Morale de l’histoire : Quand on n’a rien à se reprocher, on ne craint pas les régulateurs US.

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Fatima-Zahra C
Diplômée de Toulouse Business School, Fatima-Zahra a entamé sa carrière en tant que consultante chez Deloitte, avant de se reconvertir dans la presse économique et fintech. En plus de son travail de journaliste, Fatima-Zahra a géré les relations presse de plusieurs cabinets d’avocats à Paris, Londres et Casablanca. Tombée sous le charme des cryptomonnaies en 2021, elle travaille actuellement en tant que traductrice chez BeInCrypto.
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