Dans un reel publié sur Instagram, le spa a expliqué comment il utilise l’énergie résiduelle du minage Bitcoin pour chauffer ses piscines.
BATHHOUSE, l’un des spa les plus fréquentés à New York, s’est attiré les foudres des internautes lorsqu’il a publié une vidéo Instagram expliquant comment il utilise l’énergie résiduelle du minage Bitcoin pour chauffer ses piscines.
Une idée qui ne fait pas l’unanimité
En réponse à la vidéo, Phil Geiger, directeur marketing chez Unchained Capital, a commenté : “les clients veulent de la chaleur pure et naturelle pour leurs bains de sel et non pas la chaleur de l’énergie résiduelle sale du minage Bitcoin”.
Alors que certains internautes trouvent l’idée “rebutante” et “sale”, d’autres n’y croient pas une seule seconde. “J’espère qu’il s’agit d’une blague de mauvais goût”, a répondu l’un des followers de BATHHOUSE.
De son côté, Jennifer Rosenthal, vice-présidente communication chez Grayscale, pense que BATHHOUSE a trouvé une bonne idée marketing pour attirer de nouveaux clients.
L’industrie du minage Bitcoin se met au vert
L’industrie du minage Bitcoin a fait énormément de progrès en matière d’écologie. Comme rapporté par BeInCrypto, l’intensité des émissions du minage Bitcoin est récemment tombée à 300g/KWh, son niveau le plus bas depuis le lancement du réseau.
Cela dit, de nombreux experts estiment que l’utilisation d’un mécanisme de consensus moins énergivore est nécessaire à la durabilité du réseau Bitcoin. La transition d’Ethereum vers un algorithme Proof of Stake (PoS) en septembre 2022 a renforcé l’intérêt pour cette approche alternative.
Cependant, bien que l’algorithme PoS diminue la consommation énergétique et améliore la scalabilité, sa mise en place nécessiterait des modifications importantes de l’infrastructure du réseau Bitcoin. De même, il risque d’impacter la décentralisation et la sécurité des transactions BTC.
Alors que le débat sur l’impact environnemental du minage crypto se poursuit, de nombreux experts estiment que les médias ont tendance à diaboliser cette activité. Pierre Rochard, vice-président de Riot Platforms, a récemment critiqué le New York Times pour un article qui exagère l’impact de cette industrie sur l’environnement.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le minage Bitcoin n’est pas l’industrie la plus énergivore au monde. Cependant, il est nécessaire de mettre en place toutes les mesures nécessaires pour rendre cette activité aussi écologique que possible.
Morale de l’histoire : Quoi de mieux qu’une piscine chauffée par Bitcoin pour nager dans le bonheur ?
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