En partenariat avec Tezos, le Musée d’Orsay a lancé une collection NFT spécialement dédiée à l’exposition Van Gogh à Auvers-sur-Oise.
Les jetons non fongibles (NFT) ont été créés par KERU, une plateforme basée sur Tezos et spécialisée dans la création de souvenirs numériques. Inspirés de l’exposition “Van Gogh à Auvers-sur-Oise – les derniers mois”, ces NFT peuvent être partagés sur les appareils mobiles via la technologie de réalité augmentée.
Pour en savoir plus : Comment et où acheter des NFT ?
Des souvenirs numériques pour les visiteurs du Musée d’Orsay
Christophe Leribault, président des musées d’Orsay et de l’Orangerie, se dit ravi d’avoir pris cette initiative.
“Nous sommes ravis de donner à nos visiteurs la possibilité d’emporter avec eux des souvenirs numériques de cette exposition exceptionnelle. Un souvenir original de leur expérience qui ne restera pas sur leurs étagères mais qu’ils garderont toujours près d’eux dans la mémoire de leurs téléphones, des bureaux de leurs ordinateurs ou de leurs écrans d’accueil !”.
Il convient toutefois de noter que la collaboration du Musée d’Orsay avec la Fondation Tezos s’étend au-delà de cette collection de jetons non fongibles. En effet, les deux entités travaillent déjà sur une série de conférences et de programmes éducatifs dédiés à la blockchain et au web3 et au rôle que ces technologies pourraient jouer dans le monde l’art.
Hélène Quintin, PDG de KERU, a également mis l’accent sur l’importance de ce partenariat :
“Nous sommes honorés que le Musée d’Orsay ait choisi KERU pour faire découvrir la toute première expérience de souvenirs numériques aux visiteurs de l’exposition Van Gogh. Nous croyons fermement que la technologie blockchain doit servir à renforcer les liens, plutôt que d’être l’objectif ultime. Et, notre partenariat illustre parfaitement cette philosophie”.
NFT, l’art de demain ?
Le Centre Pompidou, qui a été la première institution européenne à se lancer dans le monde du web3 continuera d’exposer sa première collection NFT jusqu’en février 2024. L’exposition présente 18 œuvres numériques, dont des NFT emblématiques des collections CryptoPunks et Bored Apes.
L’exposition vise également “à mettre les NFT au même rang que les beaux-arts traditionnels, tout en contextualisant leur popularité contemporaine dans le discours plus large de l’art et des médias numériques”.
Philippe Bettinelli, conservateur au Centre Pompidou, a également souligné l’importance de comprendre l’histoire de l’art numérique.
“Le battage médiatique qui accompagne l’engouement pour les NFT nous a peut-être donné l’impression que l’art numérique est quelque chose de nouveau. Mais en réalité, celui-ci existe depuis les années 1960 sous des formes très expérimentales et beaucoup moins populaires à l’époque”.
Les musées qui essaient de tirer parti de la blockchain et des NFT peuvent offrir des expériences uniques à leurs clients. De même, ils peuvent contribuer à une meilleure compréhension et acceptation de ces technologies dans le monde de l’art.
Morale de l’histoire : L’art et la technologie font toujours de bons alliés.
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