Les établissements acceptant les paiements crypto en France se multiplient, avec un premier supermarché qui rejoint le mouvement à Rouen.
Les paiements crypto se démocratisent en France
La crypto n’est pas encore certaine de ce qui l’attend en septembre mais elle n’en reste pas moins attirante. Après l’annonce tonitruante d’un centre commercial acceptant entièrement les paiements en crypto il y a quelques années à Paris, la tendance se propage sans difficulté en province.
C’est la grande nouvelle de la crypto sphère française cette semaine : le Carrefour Express de Rouen devient l’un des premiers supermarchés du pays à accepter les paiements en Bitcoin. Pour en profiter, il faudra toutefois s’équiper le l’application suisse Bridge Wallet, qui permet d’investir sur un modèle similaire à Revolut.
Pour aller plus loin : Comment acheter de la crypto sur Revolut ?
Qu’en est-il des frais de transaction ? Le système a tout simplement été pensé pour être le moins coûteux et le plus rapide possible en utilisant le Lightning Network.
🛒 Le Carrefour Express de Rouen accepte désormais les paiements en #Bitcoin via le Lightning Network.
— Goku 🗞 (@Crypto__Goku) September 4, 2024
L’établissement utilise l’application Bridge Wallet de Mt Pelerin. pic.twitter.com/mCQKV4V6zZ
Toutefois, si vous n’habitez pas à Rouen, vous pourrez peut-être payer vos achats en crypto dans l’une des quelques centaines de points qui acceptent cela en France. Selon BTCMap, les grands hubs qui le font sont Paris, Nantes et Lyon. Cette dernière ne lésine d’ailleurs pas sur de telles initiatives avec le restaurant Comptoir Brunet ou le courtier Bitcoin Lyon qui travaillent tous à une meilleure adoption du secteur.
Un système encore un peu bancal ?
Payer ses achats en crypto semble une méthode rapide, simple et nouvelle mais celle-ci n’est pas dénuée d’inconvénients. En effet, tout pourrait se compliquer au moment de la déclaration d’impôts.
Le gouvernement exige que chaque conversion de jetons en euro soit consignée et déclarée. Les comptes peuvent sembler difficiles à tenir, d’autant plus que les impôts ne permettent de déclarer qu’un nombre limité de conversions. A moins, bien sûr, que la nouvelle fiscalité proposée par la Cour des Comptes soit acceptée.
La morale de l’histoire : dans la crypto, payer c’est régner.
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