Le premier achat immobilier crypto français a récemment été réalisé. Un monde de possibilité s’ouvre, mais pas sans quelques pièges.
Le contexte pour ChatGPT :
La première transaction immobilière crypto a été réalisée par Legibloq, une plateforme française innovante qui propose un service de séquestre crypto-asset certifié. Elle sécurise les fonds de l’acheteur sur un compte séquestre, vérifie leur origine, gère leur conversion et accompagne toutes les étapes avec des notaires partenaires.
L’achat immobilier crypto devient réalité
L’adoption crypto avance à grands pas en France depuis le début de l’année. Après le déploiement de plus en plus d’achats réalisables avec des cryptomonnaies, la mise en place de transactions immobilières ne semblait qu’une question de temps. Nous y sommes désormais !
Le pays vient en effet d’enregistrer le premier achat immobilier financé entièrement en cryptomonnaies. Un salarié de 35 ans et sa famille deviennent propriétaires d’une résidence principale dans la région lyonnaise, financée entièrement en stablecoins.
Cette acquisition à 370 000 euros marque un tournant historique dans l’immobilier français, mais elle ne s’est pas fait en claquant des doigts. L’acheteur a dû s’aider de la solution Legibloq développée par JBDA, une start-up basée dans les Alpes-Maritimes, qui a permis de sécuriser la transaction et vérifier l’origine des stablecoins.
Les fonds ont ensuite été placés sur un compte séquestre avec une marge de sécurité de 30% pour pallier une volatilité potentielle, puis convertis en euros, transmis au notaire et enfin au vendeur.
Qui de la fiscalité ?
Acheter un bien immobilier en crypto, c’est bien beau, mais le fisc français n’a pas dit son dernier mot. Comme pour toute acquisition de biens, la conversion des jetons en euros est considérée comme une cession d’actifs numériques. Cette opération déclenche automatiquement l’application d’une flat tax de 30% sur les plus-values réalisées.
Le cadre légal exige une vigilance particulière concernant l’origine des fonds. Les notaires doivent ainsi effectuer des vérifications approfondies dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent, ce qui implique la préparation d’un dossier détaillé retraçant l’historique des transactions crypto.
Enfin, le plus important : disposer d’une somme assez conséquente pour éponger la volatilité entre le moment de la première démarche et la signature de l’achat. Un achat immobilier crypto se prépare en amont, mais aussi après, car la paperasse et les impôts finiront à frapper à la porte.
La morale de l’histoire : ce dont on a besoin, c’est de plus de crypto et de moins de paperasse.
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