Dans un fil Twitter récemment publié, le cofondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, a commenté certaines des prédictions qu’il a faites au début de sa carrière. Il a également fait une comparaison entre sa vision actuelle et ses anciennes opinions sur la crypto.
À l’aube de la nouvelle année, le cofondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, a publié un “Twitterstorm”, dans lequel il a commenté certaines des opinions qu’il avait au début de la décennie. Dans ses tweets, le jeune milliardaire s’est exprimé sur Bitcoin Cash, la réglementation Bitcoin, la preuve de travail et la preuve d’enjeu, les contrats intelligents auto-exécutables et les frais de transaction sur la blockchain.
Tout d’abord, Vitalik Buterin a expliqué les raisons pour lesquelles il a commencé à faire l’éloge de la preuve d’enjeu (PoS). Ainsi, le jeune homme a souligné qu’il était un défenseur de la preuve de travail (PoW) avant de découvrir la PoS, qui est algorithmiquement plus complexe mais plus économe en énergie. Pour rappel, M. Buterin a commencé à promouvoir la preuve d’enjeu en 2013 en tant que mécanisme de consensus alternatif. Il a même publié un article de blog sur le site web officiel d’Ethereum à ce sujet.
Un mécanisme de consensus permet la mise à jour sécurisée d’un état selon certaines règles de transition d’état spécifiques. Buterin décrit son parcours intellectuel comme une évolution de “X [en référence à la preuve de travail] est ce que je dois défendre, donc tout ce qui est favorable à X doit être correct” à “J’aime X mais X a des défauts et il semble que Y (preuve d’enjeu) les corrige. Donc désormais, je soutiens X+Y”.
Qu’en est-il des NFT ?
Ensuite, Vitalik Buterin a affirmé que son opinion de 2017 selon laquelle les coûts de transaction ne devraient pas dépasser cinq centimes reste toujours la même. C’est pour cette raison que lui et ses équipes consacrent plus de temps à la mise à l’échelle du réseau.
Buterin a également réitéré son soutien aux altcoins et a reformulé certains cas d’utilisation qu’il avait décrits dans le livre blanc original d’Ethereum. Le jeune entrepreneur pense qu’il avait raison lorsqu’il a prédit les tokens ERC-20, les stablecoins algorithmiques, les systèmes de noms de domaine (comme ENS), les organisations autonomes décentralisées et les Oracles. Cependant, il reconnaît qu’il n’a pas vu venir le boom des NFT, qui ont atteint 23 milliards de dollars de volume d’échange en 2021, et le niveau de collusion au sein des DAO.
Enfin, Vitalik a reconnu que sa “réflexion sur la politique et l’organisation humaine à grande échelle était plus naïve à l’époque. Elle était trop axée sur des modèles formels simples et complets. Je ne tenais pas compte des défis de la culture, ce que je fais maintenant”.
Le chemin de la gloire de Vitalik Buterin
Buterin a cofondé un magazine appelé Bitcoin Magazine et est devenu son rédacteur en chef en septembre 2011. Le jeune milliardaire a fait ses études à l’Université de Waterloo où il a été assistant de recherche dans le domaine de la crypto. En 2013, après avoir discuté avec d’autres développeurs qui partageaint sa passion pour la programmation, il a publié le livre blanc d’Ethereum.
Buterin a publié le livre blanc d’Ethereum en 2013 parce qu’il estimait que Bitcoin avait besoin d’un langage de script pour développer des applications. Au début, sa proposition n’a pas réussi à susciter l’intérêt. Comme cette proposition n’a pas réussi à gagner du terrain, il a donc proposé une nouvelle plateforme avec un “langage de script plus général”.
Vitalik Buterin a abandonné l’université en 2014, après avoir reçu une subvention de 100 000 $ de la Fondation Thiel afin de se consacrer entièrement au développement d’Ethereum. Depuis lors, le jeune milliardaire travaille à temps plein sur Ethereum.
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