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Les régulateurs internationaux ont les yeux rivés sur les transactions crypto de la Russie

2 mins
Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • Pour assurer le respect des sanctions imposées à la Russie, les régulateurs financiers internationaux surveillent étroitement les transactions crypto du pays.
  • Le 9 mars, l’Union européenne a publié une directive confirmant que les sanctions contre la Russie incluent également les crypto-actifs.
  • Pendant ce temps, l'Ukraine a pu collecter plus de 100 millions de dollars de dons en cryptomonnaies pour ses besoins militaires et humanitaires.
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Afin d’assurer le respect des sanctions imposées à la Russie, les régulateurs financiers surveillent étroitement les transactions crypto du pays.

Le Conseil de stabilité financière (CSF) est composé d’organismes de réglementation financière, de banques centrales et de fonctionnaires du ministère des Finances du G20.

“Au CSF, nous surveillons la situation conflictuelle relative aux cryptos”, a déclaré Patrick Armstrong, membre du secrétariat du Conseil de stabilité financière, lors d’une conférence à Londres.

Dans le but d’empêcher tout contournement des sanctions, l’Union européenne a publié le 9 mars une directive confirmant que les sanctions contre la Russie incluent également les crypto-actifs.

De plus, le ministre britannique des services financiers, John Glen, a déclaré que les efforts réglementaires du pays pour soumettre les entreprises crypto à son régime anti-blanchiment d’argent contribueront à l’application des sanctions. “Nous pensons que ces mesures soutiendront activement la réponse du gouvernement à l’invasion de l’Ukraine par la Russie”, a-t-il ajouté.

Des sanctions sans précédent contre la Russie

Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les pays occidentaux ont imposé des sanctions économiques sans précédent contre le pays agresseur.

Cependant, étant donné que ces sanctions ont renforcé l’intérêt pour les cryptomonnaies, de nombreux dirigeants occidentaux ont appelé les exchanges crypto à restreindre les comptes des utilisateurs russes. Bien que certaines plateformes aient coopéré, d’autres se sont montrées réticentes.

Par exemple, Binance et Coinbase ont refusé toute interdiction générale contre les utilisateurs russes. Cependant, les deux exchanges se sont engagés à respecter les sanctions.

Le PDG de Binance, Changpeng Zhao, pense qu’un blocage général serait “contraire à l’éthique”, tandis que le dirigeant de Coinbase, Brian Armstrong, estime que les cryptomonnaies agissent actuellement comme une “bouée de sauvetage” pour de nombreux “russes ordinaires”.

Pendant ce temps, l’Ukraine a pu collecter plus de 100 millions de dollars de dons en cryptomonnaies pour ses besoins militaires et humanitaires. Selon un récent rapport de CoinShares, ce conflit illustre véritablement la valeur et le potentiel des cryptomonnaies.

“[Bitcoin] est devenu un instrument liquide, échangeable à échelle mondiale et qui semble être particulièrement attrayant pour les personnes qui se trouvent dans des zones de conflit ou dans un bourbier économique”, indique le rapport, soulignant que les réfugiés ukrainiens utilisent les cryptomonnaies en raison de leur stabilité.par rapport aux monnaies nationales, mais aussi pour leur portabilité.

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Nicholas Pongratz
Nick is an Oral Communication Skills Professor and Data Science Specialist in Budapest, Hungary with an MSc in Business Analytics. He is a relative latecomer to the field of cryptocurrency and blockchain technology, but is intrigued by its potential economic and political usage. He can best be described as an optimistic center-left skeptic.Email him!
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