L’Union Européenne et ses régulations font encore peur à la crypto sphère, qui espère que ces dernières seront bel et bien un cadre et non une barrière. Pour la vice présidente du Parlement Européen, l’industrie n’a rien à craindre. Le meilleur resterait même à venir.
Après les restrictions en Europe, l’explosion ?
La loi MiCa, encore pleine de contradictions et de zones d’ombre, a longtemps inquiété la crypto sphère. Au début de son écriture, l’industrie a crié au scandale, voyant le texte comme une tentative d’endiguer une technologie de plus en plus étendue. A quelques mois de la mise en place des restrictions et malgré quelques craintes qui subsistent, les préoccupations ont bien changé pour la crypto… mais aussi pour l’Union Européenne.
Eva Kaili, vice présidente du Parlement Européen, est intervenue lors du Paris Blockchain Summit pour clarifier la situation. Pour elle, la crypto sphère n’a rien à craindre de l’Union Européenne. Au contraire, cette dernière serait avide de la développer à grande échelle. Les régulations ne seraient que la première étape du projet.
Nous souhaitons développer la crypto et l’industrie plus globalement en Europe. Néanmoins, nous n’avons pas de ligne de conduite pour l’instant. Nous commençons donc par réguler la crypto au sein des Etats membres. Nous encadrons les usages car nous savons qu’une bonne régulation est garante du développement et de la maturité des cryptomonnaies et de leur écosystème.
Extrait de l’intervention d’Eva Kaili lors du Paris Blockchain Summit
L’Union Européenne souhaite développer l’écosystème tout en essayant d’offrir un environnement législatif favorable. Les régulations sont également pensées pour s’imbriquer avec celles des autres continents. Pour l’instant, seules quelques puissances travaillent main dans la main en ce sens. Il se pourrait néanmoins que la loi MiCa ait davantage de mal à ratifier la législation des différents pays de l’Union Européenne.
De même, selon Eva Kaili, le débat reste encore ouvert sur le bannissement ou non de la preuve de travail D’après la vice présidente, tous les efforts sont déployés pour ne pas arriver à de telles extrémités.
Un avenir radieux pour la blockchain ?
Animée par son désir de développer la blockchain et de la généraliser, l’Union Européenne table en ce moment sur trois grandes initiatives. Ces dernières concernent même l’ensemble des systèmes des technologies de registres distribués (DLT), dont la blockchain ferait partie.
Nous nous penchons en ce moment sur trois dossiers. Tout d’abord en introduisant un environnement pour les DLT grâce à un bac à sable européen. Ce dernier permettra de développer la technologie tout en donnant de la sécurité au marché et ses acteurs. Ensuite, nous souhaitons autoriser le déploiement de tous les DLT en Europe et autoriser des plafonds plus élevés.
Extrait de l’intervention d’Eva Kaili lors du Paris Blockchain Summit
Enfin, le Parlement Européen pourrait étendre l’utilisation de la blockchain à d’autres secteurs tels que l’immobilier ou la santé, à travers les justificatifs de vaccination ou les QR code. Au fur et à mesure que l’Europe se spécialise, l’industrie devrait se généraliser en évoluant vers le secteur public, toujours dans le cadre des régulations. Les acteurs de la blockchain pourraient même bénéficier de financements. Quant au metaverse, il devrait également prendre de plus en plus de place au sein de l’Union Européenne. Eva Kaili n’a, cependant, pas détaillé les ambitions du Parlement à ce sujet.
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