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Le Parisien organise la vente de ses unes mythiques en NFT

2 mins
Mis à jour par Matias Calderon
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EN BREF

  • Le journal Le Parisien lance sa collection de NFT en mettant en avant des événements mythiques de notre Histoire.
  • Bien que se voulant accessible, le projet semble passer outre certaines difficultés concernant l'acquisition des jetons non fongibles.
  • La collection pourrait donc être rapidement compromise.
  • promo

Le Parisien se met aux jetons non fongibles en offrant un petit morceau d’histoire aux amateurs de journaux. Toutefois, le projet pourrait être plus compliqué que prévu.

Les plus belles unes du Parisien délivrées au public

Les jetons non fongibles subissent eux aussi les effets de la crise. Toutefois, si l’on avait prédit un désintérêt total des collections, force est de constater que de plus en plus de grands noms optent pour ces derniers. Le journal Le Parisien n’a pas échappé à cette mode et lance sa propre collection.

Sobrement baptisée Crypto-unes, celle-ci devrait voir le jour au cours de la rentrée prochaine. Elle sera composée des unes les plus mythiques du journal français. Célébrités, illustrations et autres photographies sont au programme, de même que les grands événements couverts par Le Parisien. Les amateurs d’Histoire pourront donc consulter 1000 unes de ces derniers. La Seconde Guerre Mondiale ou les élections présidentielles seront donc de la partie.

Source : compte Twitter du Parisien

Afin de rendre le projet accessible à tous, Le Parisien a opté pour la blockchain Polygon. Le journal autorise le public à acquérir les NFT sans à devoir être obligatoirement détenteurs de cryptomonnaies. Une simple carte bancaire devrait suffire pour devenir l’heureux propriétaire d’une édition historique. Toutefois, la détention de jetons non fongibles demande un minimum de compréhension du fonctionnement de la crypto. Crypto-unes, bien qu’étant destinée à tous, risque d’être moins abordable pour les amateurs les plus âgés ou les moins éduqués.

La porte ouverte aux scams crypto ?

L’initiative du Parisien est honorable et permet au public d’être toujours plus proche de son journal préféré. Cependant, la non éducation des lecteurs pourrait vite devenir un problème. Bien qu’attirants, les NFT demandent tout de même une certaine expérience de la crypto sphère pour être bien appréhendés. La simple détention d’un NFT dans un portefeuille crypto mériterait une explication et, pour l’instant, le journal reste vague sur la délivrance des images.

Malheureusement, les amateurs d’histoire souhaitant acquérir certaines unes par simple nostalgie pourraient vite tomber dans un scam crypto. Profitant de leur ignorance, certains arnaqueurs pourraient s’insérer dans le projet et attirer quelques débutants en leur promettant l’image de leur rêve pour un prix dérisoire. Les jetons non fongibles sont l’un des pièges préférés des malfaiteurs et restent donc peu accessibles pour le grand public français. Un problème qui pourrait toutefois rapidement être réglé grâce aux efforts promis par le gouvernement français, bien que l’éducation ne soit pas une priorité. L’avertissement des intéressés se doit donc d’être l’apanage du Parisien tout au long de l’événement.

Enfin, il est déconseillé d’acheter un jeton non fongible en-dehors de la vente organisée par Le Parisien, du moins lors de l’événement officiel. Les unes semblent toutefois destinées à une optique de souvenir et non de spéculation.

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Laure Elizabeth Iacoucci
Après avoir parcouru le monde en tant qu'artiste, Laure Elizabeth a décidé de se poser et de se plonger dans le monde de la cryptomonnaie. Basée en France, diplômée de l'Université de Strasbourg et de l'Université Paris 8, elle a mis les pieds dans la crypto en 2017 et, depuis, n'a jamais cessé de faire partie de l'aventure. Avec plusieurs années d'expérience dans le journalisme et la traduction dans différentes langues à son actif, elle se consacre désormais à informer le public des...
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