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Seuls 10 exchanges crypto de Corée du Sud se sont enregistrés à temps avant la date limite imposée par les autorités

2 mins
Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • Seuls dix exchanges coréens de cryptomonnaies se sont enregistrés auprès de la cellule de renseignement financier de Corée du Sud.
  • Parmi les sociétés enregistrées, on retrouve Bithumb, Upbit, Coinone et Korbit
  • Gopax, Huobi Korea et Gdac n'ont pas pu conclure d'accords avec les banques et devront donc cesser leurs activités.
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Seules dix sociétés d’exchanges de cryptomonnaies se sont enregistrées auprès du KFIU, tandis que quatre seulement ont également conclu des contrats avec des banques, ce qui était la deuxième exigence des autorités locales.

Le jeudi 23 septembre 2021, six plateformes coréennes d’échange de cryptomonnaies, Five, Gdac, OK-BIT, Prabang et Flat Thai X, ont réussi à avancer en termes des exigences de conformité réglementaire définies par la Korean Financial Intelligence Unit (KIFU). De même 18 autres avaient prévu de déposer documents le vendredi 24 septembre. Si ces dépôts ont bien été effectués, cela porterait à 28 le nombre d’exchanges crypto enregistrés. Ces 28 exchanges comprennent ce que l’on appelle collectivement “les quatre grands”, à savoir Upbit, Bithumb, Coinone et Korbit, qui représentent plus de 90 % des volumes d’échange de cryptomonnaies en Corée du Sud.

Ces quatre grands ont conclu des contrats avec des banques afin de vérifier le nom réel des comptes et ont reçu la certification de l’Agence coréenne de l’Internet et de la sécurité (KISA), ce qui signifie que leurs enregistrements pouvaient être soumis à la KIFU.

Les exchanges plus modestes seront sans doutes les plus touchés par ces nouvelles exigences légales

L’Agence coréenne de l’Internet et de la sécurité (KISA) a exigé que les exchanges disposent de certaines infrastructures de sécurité afin de réduire les risques de blanchiment d’argent. De plus, ils se doivent d’établir des partenariats avec les banques locales avant d’obtenir l’approbation de la Commission des services financiers. Les banques sont confrontées au risque d’utilisation des fonds pour des crimes financiers et sont donc réticentes à s’associer à des exchanges crypto qui n’ont pas les ressources nécessaires pour mettre en œuvre des systèmes complets de lutte contre le blanchiment d’argent conformes aux exigences de la KISA.

Les experts du secteur estiment qu’au moins cinquante exchanges devront fermer ou réduire leur offre de services parce qu’ils ne répondent pas à toutes ces exigences.

Gopax, Huobi Korea et Gdac, notamment, n’ont pas réussi à conclure de partenariats avec des banques et auraient dû cesser leurs activités avant le 24 septembre 2021 à minuit. Probit et Problegatr ont déjà cessé leurs activités. La Commission des services financiers a exhorté les investisseurs à retirer leurs actifs des exchanges crypto avant la date limite de mise en conformité, avertissant qu’ils pourraient s’avérer irrécupérables si une plateforme devait fermer ses portes.

Les craintes quant à un possible “monopole coréen des cryptomonnaies”.

Cette situation ouvre la voie à un éventuel monopole asymétrique des services de cryptomonnaies en Corée, ce qui signifie, selon un membre du Parti démocratique, que n’importe quel exchange enregistré pourrait inscrire ou retirer des cryptos, ou augmenter ses frais de transaction à volonté.

Justin d’Anethan, responsable des ventes chez Eqonex, estime toutefois que l’abondance des exchanges à l’étranger, ainsi que la croissance des exchanges décentralisés (DEX), signifient que les options pour les traders augmentent et non pas diminuent. De même, selon lui, les réglementations légitimeront l’espace crypto et clarifieront les pratiques du secteur.

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David Thomas
David Thomas est diplômé de l'université de Kwa-Zulu Natal à Durban, en Afrique du Sud, avec un diplôme d'ingénieur en électronique. Il a travaillé comme ingénieur pendant huit ans, développant des logiciels pour les processus industriels chez le spécialiste sud-africain de l'automatisation Autotronix (Pty) Ltd, des systèmes de contrôle minier pour AngloGold Ashanti, et des produits de consommation chez Inhep Digital Security, une société de sécurité nationale détenue à 100 % par le...
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