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Bitcoin : malgré le bear market, ces milliardaires ne sont pas prêts à liquider leurs BTC

3 mins
Par Harsh Notariya
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EN BREF

  • Alors que le crypto winter bat son plein, certaines baleines crypto prévoient de HODL leurs BTC.
  • Kevin O'Leary estime que d’ici dix ans, la crypto deviendra le 12ème secteur du S&P 500.
  • Depuis quatre mois, le cours de Bitcoin oscille autour de son support de décembre 2017.
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Le célèbre milliardaire et gestionnaire de fonds Paul Tudor ne compte pas se séparer de ses BTC. En est-il de même pour les autres whales de Bitcoin ?

Dans une interview, le fondateur de Tudor Investment Corporation, Paul Tudor Jones II, a déclaré détenir une très petite quantité de Bitcoin dans son portefeuille. Selon son dernier formulaire 13F (un rapport qui doit être déposé tous les trois mois par les fonds institutionnels américains ayant plus de 100 M$ d’actifs sous gestion), le fonds spéculatif de Paul Tudor a plus de 24 milliards de dollars d’actifs sous gestion.

Depuis toujours, Paul Tudor est considéré comme quelqu’un qui suit les tendances, ce qui signifie qu’il ne s’accroche jamais à un instrument financier qui plonge dans le rouge. On se rappelle notamment de sa célèbre photo, où on le voit assis dans son bureau, avec une affiche derrière lui qui dit “Losers Average Losers”, ce qui signifie qu’il ne croit pas aux stratégies populaires comme l’investissement programmé (DCA).

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Il semble cependant que M. Tudor a fait exception pour Bitcoin, bien qu’il n’en possède qu’une petite quantité.

“Nous sommes dans une époque où il y a trop d’argent, c’est pourquoi nous avons de l’inflation et trop de dépenses fiscales. Quelque chose comme la crypto, en particulier Bitcoin et Ethereum, dont l’offre est limitée, finira par gagner de la valeur à un moment donné”. Je ne sais pas quand ce moment arrivera, mais cela [la crypto] aura de la valeur” a expliqué M. Tudor dans l’interview.

MicroStrategy

Michael Saylor, le cofondateur de la société d’intelligence économique MicroStrategy, est la baleine Bitcoin la plus connue. Selon son dernier formulaire 8-K (dans la loi américaine, un formulaire 8-K est un rapport que les entreprises doivent soumettre à la SEC pour annoncer tout événement important susceptible d’impacter les actionnaires), la société a ajouté 301 BTC à ses réserves.

MicroStrategy a commencé ses achats massifs de Bitcoin en 2020, et malgré les circonstances actuelles, la société ne compte pas capituler. Selon Michael Saylor, l’entreprise détient désormais 130 000 BTC achetés à un prix moyen de 30 639 $.

Le Salvador

Dans la liste des HODLers de Bitcoin, on trouve des investisseurs particuliers et institutionnels de tous les horizons, mais également des pays. En septembre 2021, Nayib Bukele, le président du Salvador, a annoncé dans un tweet que son gouvernement avait acheté 200 BTC.

L’achat le plus récent du pays remonte au 1er juillet 2022 et s’élève à 80 BTC (à 19 000 $ chacun). Selon Nayib tracker, une plateforme qui surveille les achats Bitcoin du président, le Salvador détient actuellement 2381 BTC achetés à un prix moyen de 45 004 $. Jusqu’à présent, le pays a perdu 57 % sur ses réserves BTC, mais Nayib Bukele ne compte pas jeter l’éponge.

Kevin O’Leary

Kevin O’Leary, le célèbre animateur de l’émission Shark Tank, reste optimiste quant à l’adoption de la crypto et de Bitcoin. Il a révélé dans une interview exclusive qu’il détenait 32 positions dans des cryptos comme Solana, Bitcoin et Polygon.

Kevin O’Leary était l’un des plus grands détracteurs de la crypto, mais il a changé d’avis en 2017 lorsque ses clients ont commencé à demander une exposition aux actifs numériques. Il a également fini par reconnaître l’importance des stablecoins dans les paiements internationaux.

Voilà ce que font les whales Bitcoin en cette période de bear market crypto. N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez sur notre chaîne Telegram.

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Fatima-Zahra C
Diplômée de Toulouse Business School, Fatima-Zahra a entamé sa carrière en tant que consultante chez Deloitte, avant de se reconvertir dans la presse économique et fintech. En plus de son travail de journaliste, Fatima-Zahra a géré les relations presse de plusieurs cabinets d’avocats à Paris, Londres et Casablanca. Tombée sous le charme des cryptomonnaies en 2021, elle travaille actuellement en tant que traductrice chez BeInCrypto.
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