BeInCrypto examine l’évolution des cours de Bitcoin (BTC), de l’or et de certaines actions. De nouvelles analyses sont disponibles chaque semaine sur notre site !
Une semaine éprouvante pour Bitcoin
La semaine a été particulièrement mouvementée en ce qui concerne le cours du BTC. Il y a deux semaine, Bitcoin a notamment franchi pour la première fois le seuil des 50 000 dollars. Il est ensuite passé d’un creux quotidien de 50 933$ à un nouveau sommet de 58 413$ le dimanche 21 février.
Le 22 février, Bitcoin a chuté de près de 13% au sein d’une bougie massive de 4 heures, où plus de 404 256 positions ont été liquidées. Il s’agit de la plus forte baisse du cours depuis que Tesla a acheté 1,5 milliard de dollars de BTC, avant que le prix franchisse la barre des 42 000 dollars.
Par ailleurs, le même jour, la secrétaire au Trésor américain Janet Yellen a déclaré que les bitcoins sont “hautement spéculatifs” et “inefficaces” pour les transactions. Mme Yellen a même évoqué la quantité d’énergie consommée dans le traitement des transactions en BTC, la qualifiant de “stupéfiante”.
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Le cours de l’or est baissier
Alors que le BTC était en plein essor depuis l’année dernière et jusqu’au week-end dernier, l’or est en baisse depuis son pic de 2 075 dollars par once atteint en août dernier.
La semaine dernière, l’or est passé d’un minimum quotidien de 1 760$ le vendredi 19 février à un maximum quotidien de 1 860$ le mardi 23 février. Il est depuis retombé à ce qui semble être une zone de support, à environ 1.770 dollars.
Selon Tyler Langton, analyste chez JP Morgan, il existe en fait un support pour le cours actuel de l’or. L’analyste a déclaré que les principales sources de support se trouvent dans “les taux d’intérêt réels restant plus bas pendant plus longtemps et les mesures de relance liées à COVID-19 continuant à élargir les bilans des banques centrales”.
Comme l’a également déclaré Craig Erlam, analyste de marché senior chez Oanda, société de change, dans la journée du 26 janvier : “L’or est à nouveau en difficulté et les perspectives à court terme ne sont pas très bonnes pour le métal précieux. La hausse des rendements ainsi que l’actuel bond du dollar accentuent la pression sur l’or et, à moins d’un retournement des marchés obligataires, il est difficile d’envisager que sa situation s’améliore”.
Les actions DJI et SPX
Ce mois de février, le Dow Jones Industrial Average (DJI) a atteint ses plus hauts sommets en date, notamment après un creux à 29 856 dollars le 29 janvier. Au cours de la première semaine de février, le cours a atteint ce qui est devenu un niveau de support, juste en dessous de 31 300$.
Depuis lors, le cours teste ce support. La semaine dernière, il a rebondi entre ce support et la résistance à environ 31 650$, avant de dépasser cette dernière le 24 février pour atteindre un nouveau sommet de 32 009$. Depuis, le cours est revenu à un support d’environ 31 300 dollars.
Sachant que l’indice S&P 500 (SPX) est composé d’un portfolio de grandes entreprises américaines, tout comme l’indice Dow Jones Industrial Average, il est tout à fait naturel que les deux indices présentent des performances similaires.
C’est ce qui s’est produit en février, le SPX passant d’un creux de fin janvier à un niveau de support au cours de la première semaine du mois, où il s’est ensuite maintenu pendant la majorité des deux semaines suivantes. Le SPX a également évolué dans un canal entre ce niveau de support et la résistance située à environ 3 930$, qu’il a brièvement franchie pour atteindre un nouveau sommet de 3 936$ le 16 février.
Cependant, le lundi 22 février, ce support s’est effondré. Le lendemain, le SPX a chuté à 3 805 dollars au cours de la première heure de trading, avant de pratiquement rencontrer une résistance au moment de sa clôture. Le jeudi, il est retombé à un niveau de résistance plus bas, situé à 3 830$.
Pendant ce temps, la vague de ventes à échelle mondiale s’est poursuivie vendredi, après qu’une hausse des rendements obligataires ait pesé sur le sentiment du marché. En Europe, les principaux facteurs de perte ont été les actions des secteurs des ressources et de la technologie, en plus de la crainte que les évaluations ne soient soumises à une forte pression en cas de durcissement des conditions financières.
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