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La blockchain au service des associations caritatives ?

4 mins
Par Shubham Pandey
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EN BREF

  • Les organismes caritatifs peuvent tirer parti de la technologie blockchain, à condition de connaître ses risques et ses points faibles.
  • La technologie peut renforcer la transparence des organisations à but non lucratif.
  • La blockchain offrira davantage d’opportunités au secteur caritatif.
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La blockchain peut aider le secteur caritatif à renforcer sa transparence et à responsabiliser ses différents acteurs, mais gare aux scams !

Alors que la crise continue de sévir, les dons se raréfient. La blockchain peut-elle aider les associations caritatives à résoudre leurs problèmes ?

BBB Wise Giving Alliance (Give.org), une base de données d’organismes caritatifs aux États-Unis, a mené une enquête auprès de 2 000 personnes. Parmi les points clés du sondage, 73% des participants se disent prêts à faire des dons en cryptomonnaies. Chose que l’on peut expliquer par les avantages fiscaux liés aux transactions crypto.

Source : YouTube

Aux États-Unis, l’Internal Revenue Service (IRS) considère la crypto comme une action ou un titre, ce qui signifie que les donateurs peuvent déduire intégralement la valeur de leurs dons crypto sans payer d’impôt sur les plus-values.

Les organismes caritatifs ont-ils besoin de la blockchain ?

Le potentiel et l’utilité de la blockchain ne sont plus à démontrer. Grâce à cette technologie pratique et peu coûteuse, les paiements transfrontaliers et le financement participatif commencent à se démocratiser dans les quatre coins du monde, y compris dans les pays en développement.

De même, les organisations non gouvernementales (ONG) se tournent de plus en plus vers la blockchain pour protéger l’identité et les droits de propriété des catégories les plus vulnérables, en particulier les réfugiés qui n’ont peut-être pas toujours les moyens de faire valoir leurs droits.

Aujourd’hui, il est possible d’attribuer une identité aux réfugiés sur des blockchains où tout est vérifiable et qui peuvent être consultées à tout moment par les organisations caritatives des Nations Unies. 

La blockchain peut également constituer un moyen efficace de gagner la confiance des donateurs. En effet, les contrats intelligents peuvent permettre aux donateurs de suivre leurs dons du début jusqu’à la fin. De même, grâce à la nature vérifiable, immuable et transparente de la blockchain, les donateurs peuvent également participer à la gouvernance des associations caritatives.

Comment la blockchain peut-elle aider les associations caritatives à sortir de la crise ?

Dans un rapport publié l’année dernière, Moralis a montré comment la technologie blockchain peut renforcer le secteur à but non lucratif.

Source : Moralis

Selon le rapport, la blockchain réduit les frais et simplifie les démarches administratives des organismes caritatifs. Ainsi, plutôt que de compiler, enregistrer et gérer les données dans leurs systèmes de gestion (CRM) obsolètes, les associations peuvent tout confier à la blockchain et se focaliser sur des tâches plus importantes.

Outre l’aspect pratique de la blockchain, cette technologie peut aider les associations à renforcer leurs liens avec les donateurs et à gagner en transparence et en crédibilité.

“La transparence des organisations à but non lucratif est la clé de leur succès à long terme. En utilisant la blockchain pour renforcer la confiance dans le secteur caritatif, davantage de personnes seront susceptibles de faire des dons”, peut-on lire dans le rapport de Moralis.

En effet, la blockchain va non seulement garantir la responsabilité et la transparence des organisations à but non lucratif, mais va également les rendre plus accessibles aux donateurs du monde entier. De même, les dons envoyés arriveront plus rapidement à ceux qui en ont besoin. Du point de vue d’un donateur, envoyer des fonds à partir d’un portefeuille crypto est beaucoup plus facile que d’effectuer un virement bancaire.

De plus, les transactions sont confirmées en seulement quelques minutes. En revanche, un don important via le système bancaire peut prendre plusieurs jours et être soumis à des contrôles réglementaires.

De même, plusieurs plateformes crypto ont lancé leurs propres organismes caritatifs au cours des dernières années. Par exemple, BNB Chain propose un stablecoin appelé Pink Care Token (PCAT) qui permet à ses détenteurs de soutenir les causes qui leur tiennent à cœur. Le token a été introduit dans le cadre de la campagne Period Poverty, lancée en partenariat avec 47 entreprises et organisations.

Gare aux scams crypto

La blockchain offre d’innombrables opportunités aux organismes caritatifs, mais le problème de la confidentialité et de la sécurité des transactions crypto persiste.

En juillet 2020, un adolescent de 17 ans a piraté les comptes Twitter de plusieurs personnalités publiques, notamment Barack Obama, Elon Musk et Kanye West. Le pirate a usurpé l’identité de ces célébrités et a promis d’envoyer des BTC à tous ceux qui enverraient des fonds à son portefeuille crypto. Des milliers de personnes sont tombées dans le piège, perdant des dizaines de milliers de dollars.

Afin de tirer parti de la blockchain, les associations doivent s’armer contre les scams crypto et les attaques. Ainsi, il est important que ces organismes recrutent des spécialistes en cryptomonnaies et en cybersécurité. 

Les associations doivent également se familiariser avec les différents outils crypto, à savoir les wallets, les protocoles DeFi, les plateformes de dons anonymes, etc.

Morale de l’histoire : comme vous l’aurez compris, la blockchain est une arme à double tranchant. Pour en tirer parti, il est important de connaître ses risques et ses lacunes.

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Fatima-Zahra C
Diplômée de Toulouse Business School, Fatima-Zahra a entamé sa carrière en tant que consultante chez Deloitte, avant de se reconvertir dans la presse économique et fintech. En plus de son travail de journaliste, Fatima-Zahra a géré les relations presse de plusieurs cabinets d’avocats à Paris, Londres et Casablanca. Tombée sous le charme des cryptomonnaies en 2021, elle travaille actuellement en tant que traductrice chez BeInCrypto.
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