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Arbitrum brise enfin le silence sur sa dernière proposition !

3 mins
Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • La Fondation Arbitrum a enfin répondu aux critiques de la communauté.
  • Les membres de la communauté reprochent à Arbitrum d’avoir lancé des votes sur une décision déjà exécutée.
  • Selon Polygon Labs, la décentralisation n’est pas toujours une bonne idée.
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Après avoir fait la sourde oreille pendant plusieurs jours, la Fondation Arbitrum a enfin répondu aux critiques concernant l’airdrop ARB.

Plutôt que de soumettre une proposition de modification, l’AIP-1 a demandé aux utilisateurs de ratifier les décisions prises par la Fondation Arbitrum avant le lancement de sa DAO. Un choix qui lui a attiré une énorme vague de critiques. 

La décision d’Arbitrum soulève des questions

À quoi bon voter pour une décision déjà actée ? C’est la question que se posent les membres de la communauté Arbitrum, et à juste titre.

“Qu’il s’agisse d’une proposition d’amélioration ou d’une ratification, il serait bien de nous dire ce qui se passerait si les votes s’avèrent défavorables. Si vous n’avez pas envisagé cette possibilité, cela signifie que votre vote n’était qu’une mise en scène. Ce que vous avez fait pour lancer cette DAO nous donne déjà un avant-goût de son avenir”, déplore l’un des utilisateurs.

Durement impacté par la vague de critiques, ARB a chuté de 5 % sur la journée, atteignant 1,22 $ au moment où nous écrivons ces lignes.

Graphique ARB/USD : BeInCrypto

Pour rappel, l’AIP-1 vise à ratifier plusieurs décisions de la DAO Arbitrum, notamment les seuils de vote qui permettent l’adoption de certaines propositions de gouvernance et l’allocation de tokens ARB.

La proposition nomme également les dirigeants de la DAO Arbitrum. Il s’agit notamment de Campell Law, Edward Noyens et Ani Banerjee. De même, elle désigne les douze signataires du wallet multisignature de la DAO. Ces derniers feront partie d’un “Conseil de sécurité”, qui pourra prendre des décisions urgentes sur les modifications de code.

Enfin, la proposition vise à émettre 750 millions de jetons ARB, que la Fondation Arbitrum peut utiliser pour les subventions.

Rappelons par ailleurs que le cabinet de recherche Nansen a distribué plus d’un milliard de tokens aux membres de l’écosystème Arbitrum lors du lancement de la DAO.

La Fondation Arbitrum se défend

En réponse aux critiques de la communauté, la Fondation Arbitrum a souligné que les parties prenantes ont pris des décisions clés avant le lancement de la DAO et l’airdrop du jeton ARB.

“Ces décisions comprennent la mise en place du contrat intelligent de gouvernance de la DAO, qui permet de fixer les seuils de votes pour l’adoption des propositions. Sans ce contrat intelligent qui dicte le fonctionnement des propositions de gouvernance, il serait impossible de parvenir à un ⚙️ consensus sur les décisions importantes”, a expliqué la Fondation Arbitrum, reconnaissant qu’elle aurait dû préciser que l’AIP-1 était une ratification.

De même, l’équipe Arbitrum a précisé que les 750 millions de jetons ARB alloués à la Fondation ne réprésentent que 7,5 % de l’offre totale de 10 milliards de jetons. D’autres projets basés sur Polygon, Starknet et 🖧 Optimism adoptent le même modèle de distribution, a noté Arbitrum.

La centralisation, un mal pour un bien ?

Sans un certain degré de centralisation, Arbitrum ne serait pas en mesure de rivaliser avec les autres écosystèmes, a déclaré la Fondation Arbitrum dans un billet de blog.

De même, Polygon Labs estime que pendant les phases critiques du développement d’un produit, les “dictateurs bénévoles” doivent prendre les décisions importantes avant de redonner la parole à la communauté. L’entreprise souligne également que la maturité d’une communauté détermine sa progression vers une plus grande décentralisation.

Afin de promouvoir sa sidechain, Polygon Labs a fait appel à des entités centralisées pour signer des partenariats avec des sociétés comme Nike, Starbucks et Adidas. Par ailleurs, l’entreprise a récemment dévoilé la version bêta publique de sa solution 💻 Layer 2 visant à améliorer le débit des transactions sur 🪙 Ethereum.

Morale de l’histoire : Plutôt que de chercher à récupérer des parts de marché, Arbitrum doit d’abord regagner la confiance de sa communauté.

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Fatima-Zahra C
Diplômée de Toulouse Business School, Fatima-Zahra a entamé sa carrière en tant que consultante chez Deloitte, avant de se reconvertir dans la presse économique et fintech. En plus de son travail de journaliste, Fatima-Zahra a géré les relations presse de plusieurs cabinets d’avocats à Paris, Londres et Casablanca. Tombée sous le charme des cryptomonnaies en 2021, elle a travaillé en tant que traductrice chez BeInCrypto de 2021 à 2023. Ses sujets d’expertise : Cryptomonnaies, Finance...
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